Ancerville : petits-déj au collège
Les quelque 80 élèves de 5e du collège Emilie-Carles d’Ancerville ont pu rester un peu plus longtemps sous la couette, mercredi 3 février. Pas de course effrénée le matin car le petit-déjeuner leur a été servi au réfectoire. Chocolat chaud, jus de fruits bio (en provenance des Vergers de Cousancelles), charcuterie, fromage, céréales, confiture, fruits, pain de céréales ou pain blanc, œufs brouillés, les collégiens n’ont eu que l’embarras du choix pour un premier repas équilibré.
Avec l’assentiment de la principale, Chantal Brard, malgré les contraintes liées à la crise sanitaire, Evelyne Ambles, professeure de SVT, a tenu à maintenir ce rendez-vous matinal annuel qui réunit les élèves de 5e mais également ceux de 6e lors de la journée de cohésion qui s’est tenue en début d’année.
Renforcées d’une personne dépêchée par le Conseil départemental tant les nouvelles directives sanitaires sont chronophages (par exemple l’emballage des couverts), les quatre agents de service Gisèle, Florence, Brigitte et Sabrina se sont affairées à sustenter les ados. Jean-Bernard Henrion, l’infirmier scolaire, s’est employé à vérifier le lavage des mains au gel hydroalcoolique, s’assurant que les places occupées répondaient bien aux critères de distanciation physique imposés, rappelant que le masque ne devait être retiré qu’à table.
En prolongement de cette expérience commune, les collégiens ont travaillé sur l’élaboration de menus types. Inscrit dans les objectifs de développement durable Erasmus et dans le projet éducatif du CESCT (Comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté), ce programme, qui sera noté, devra tenir compte des préconisations émises par l’ONU qui a déclaré l’année 2021 “Année des fruits et légumes” et le 10 février “journée in-ternationale des légumes et légumineuses”. Ainsi, la carte ne devra comporter ni pâtes, ni riz, ni pommes de terre mais uniquement des légumineuses telles que lentilles, haricots secs ou pois chiches. Chacune des trois classes a ainsi concocté des menus qui seront retenus par une commission composée du cuisinier, de l’infirmier, du CPE et des élèves membres du Conseil à la vie scolaire. Ces repas seront servis à tous les élèves entre les vacances de février et de printemps. Peut-être contribueront-ils à faire oublier aux enfants l’obligation de se replier pour le repas de midi dans une salle de classe, en extension du réfectoire devenu insuffisant pour observer la distance de 2 m obligatoire.