Ambiance : au 41e tournoi international de Saint-Dizier, c’est judo, gâteaux, dodo
SPORTS. Ce week-end, le Judo club Marnaval/Saint-Dizier 52 organise la 41e édition du tournoi international de la ville de Saint-Dizier, au dojo de La Noue. Plus de 80 clubs, soit 700 participants annoncés dont nombreux sont venus de l’étranger. Ambiance samedi matin.
Le dojo de La Noue est en ébullition ce week-end, avec la 41e édition du tournoi international de la Ville de Saint-Dizier. L’évènement organisé par le Judo club Marnaval/Saint-Dizier 52 recense « près de 700 judokas annoncés », d’après son président Eugène Perez – même si ce dernier ajoute que le nombre définitif de participants est toujours moindre – soit environ 80 clubs différents. Certains venant de pays proches (Luxembourg, Pays-Bas), moins proches (Grande-Bretagne, Suisse), voire lointains (Canada, Géorgie). « La salle est sympa », confie un judoka suisse qui se repose avec ses partenaires.
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De quoi créer une atmosphère de petit village au cœur du gymnase. Les annonces de Francis Clerget au centre, s’accompagnent des encouragements aux bords des tatamis. L’odeur de l’effort intense des judokas se mêle à celle de la nourriture aux quatre coins de la salle. « C’est un beau tournoi, il y a vraiment une ambiance conviviale entre les différents clubs. On ressent bien les valeurs du judo », nous confie le papa dont la fille, Alyssa, combat ce week-end.
Equipe
Avant d’entrer en piste, celle qui fait partie du club local est accompagnée de ses camarades Emma, Inès et Yacine, à l’entrée de la salle. « Nous vendons des gâteaux et le t-shirt du club pour pouvoir financer un stage au Japon », explique Inès. Un stage d’une durée de trois semaines, « avec deux entraînements par jour », souligne Alyssa, et qui s’adresse des cadets 3 jusqu’aux juniors.
Outre ces jeunes, « une centaine de bénévoles permettent l’organisation de cet évènement », insiste Eugène Perez, reconnaissant également des partenaires qui donnent pour l’occasion. Comme ceux qui s’attèlent, à l’approche de midi, à la préparation et vente de sandwichs et boissons. Car le président l’évoque en toute transparence : « l’évènement a un coût », également impacté par l’inflation. Par exemple les arbitres (qui ne sont pas tous du club), sans qui il n’y aurait pas de tournoi, dont le transport et l’hébergement sont financés.
Pendant ce temps, sur le tatami, les combats sont acharnés. L’adrénaline se ressent jusqu’en tribune : « Reste droite ! Pose ta main ! Vas-y Anaïs, pousse ! », clame un père, bien déterminé à faire se sublimer sa fille. La Protection civile est prête à intervenir, comme lorsqu’une judokate est incapable de se relever suite à un intense duel.
Une ambiance qui vaut d’être vécue. Ça tombe bien, les épreuves se poursuivent ce dimanche, à partir de 9 h 15, jusqu’aux finales à 17 h.
Tournoi international de la Ville de Saint-Dizier, au dojo de La Noue.
Louis Vanthournout