Agoa, l’activité qui vous veut du bien

A Palestra Chaumont, se tiennent chaque samedi matin deux séances d’Agoa. Le concept est une création de Récréa, le délégataire qui gère le centre aquatique. 100 % bien être, l’activité mélange yoga, pilates et méditation. Dans l’eau évidemment !

Un samedi matin, 11 h 15. Dans le bassin d’activité de Palestra, à Chaumont, Coline s’anime. Elle prépare sa séance d’Agoa. En fond, tourne une musique douce. Zen. Apaisante. Le concept est une exclusivité de Récréa, le délégataire qui gère l’établissement chaumontais.

Née en novembre 2021, l’activité est un mélange de yoga, de pilates et de méditation. Pendant 45 minutes, chaque séance vise à détendre le corps et l’esprit, à libérer le stress du quotidien tout en profitant des bienfaits de l’eau. « Quand les participantes repartent, elles ont toujours un grand sourire. Ici, elles s’accordent un temps rien qu’à elles qui fait du bien », insiste Coline Merle, l’une des animatrices d’Agoa. Elle-même adore ce moment cocooning privilégié. « Il n’y aucun jugement dans ce cours », apprécie-t-elle.

« On se met dans une bulle »

Dans l’eau chauffée à 37°C, des lumières douces appellent à la relaxation. Les participantes prennent place, toutes heureuses simplement à l’idée de savoir qu’elles ressortiront à coup sûr l’esprit et le corps plus légers. « Pendant trois quarts d’heure, on se met dans une bulle », assure Emmanuelle, enseignante au collège de La Rochotte. « On oublie nos contraintes, notre stress. On a l’impression d’être à la fois plus légers et plus forts mentalement. L’Agoa est un complément parfait des autres cours, comme le stretching ou le fitness ».

La séance débute par un temps calme, ponctué par des exercices de respiration. Dans l’eau, les participantes soufflent, gonflent les poumons, ralentissent le rythme cardiaque, aux sons de la musique zen et de la voix apaisante de l’animatrice. C’est le moment idéal pour travailler les muscles profonds en douceur, sur fond de pilates, toujours ensemble et dans une totale ambiance bienveillante. Au bord du bassin, les participantes accrochent à leurs mains ou leurs poignets des petits poids, que l’eau viendra vite faire oublier.

La dérive des nénuphars

Déjà visiblement plus relaxée, chacune s’en va chercher un petit ballon. « Je sais que vous l’aimez beaucoup, ce ballon », glisse Coline Merle. « Serrez-le fort, donnez-lui vos contrariétés de la semaine et libérez-vous ». Comme un enfant dorlote son doudou, chacune s’exécute sans qu’on ait eu besoin de le dire deux fois.

Puis en mode stretching, le groupe enchaîne les mouvements, lents mais cadrés, pour travailler en douceur la motricité, la coordination et même la posture. « Moi qui aie peur de l’eau, ici, je me sens bien, détendue », savoure Annick, une retraitée chaumontaise.

La fin de séance emporte les derniers tracas. Sur de fins tapis flottants, Annick, Emmanuelle et les autres posent leurs têtes et leurs bras. Les nénuphars flottent en même temps que les esprits s’évadent. Les visages s’adoucissent, presque endormis, et les corps dérivent, se laissant porter par la voix de Coline et son histoire de bouteille à la mer. « C’est leur moment préféré », indique-t-elle. Une pause temporelle dont il faut pourtant s’arracher, car midi sonne déjà à l’horloge de Palestra. Près d’une heure a passé. Ses bienfaits, eux, se prolongeront au-delà.

Delphine Catalifaud

d.catalifaud@jhm.fr

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