AG 2013 de l’ADAJ
L’ADAJ sur tous les fronts
Accueillant chaque année plus de 500 victimes et assurant diverses missions auprès des citoyens, l’Association départementale d’aide aux justiciables (ADAJ) maintient et développe son activité malgré de récurrentes difficultés financières.
Conférences ouvertes à un large public, interventions auprès de collégiens ou lycéens, accueil confidentiel et gratuit des justiciables, aide aux victimes, accueil et accompagnement des enfants et parents confrontés aux difficultés liées à divorces ou séparations… Etendus à de nombreuses missions prioritaires, les domaines d’intervention de l’Association départementale d’aide aux justiciables répondent aux besoins de milliers de Haut-Marnais.
Confrontée à de régulières difficultés financières et pendue à un maintien des subventions notamment allouées dans le cadre de différents Contrats urbains de cohésion sociale (CUCS), l’ADAJ a fait montre de son indéniable utilité au cours de l’année 2012. L’aide aux victimes a plus particulièrement mobilisé l’attention des salariés, vacataires et bénévoles de l’association. Plusieurs milliers d’entretiens à dominantes juridique ou psychologique ont notamment été assurés, l’ADAJ enregistrant une hausse de 9 % de ce type d’intervention entre 2011 et 2012. Les compétences de l’ADAJ auront notamment été sollicitées dans le cadre du scandale du Mediator. Un dossier a également été ouvert suite à la mise en lumière des failles des prothèses mammaires PIP.
Médiations pénales
L’ADAJ intervient également dans le cadre de mandats judiciaires confiés par procureur de République, juge d’instruction ou juge de la liberté et de la détention. Les membres de l’ADAJ ont ainsi mené 130 médiations pénales et 80 enquêtes sociales. Alternatives aux poursuites, les médiations pénales ont abouti à hauteur de 56 %, ce résultat participant au désengorgement des tribunaux.
L’ADAJ a également facilité les relations entre enfants et parents divorcés ou séparés dans le cadre du dispositif Point-rencontre. Plus de soixante nouvelles familles ont ainsi eu recours aux trois lieux de rencontres ouverts dans le département dans le cadre de mesures de juges aux affaires familiales, de l’Aide sociale à l’enfance, du juge des enfants et de la cour d’appel. Des enfants et parents sont également accueillis dans le cadre de mesures non judiciaires.
Forte de son expérience et de ses réussites, l’ADAJ multipliera les actions dans les mois à venir. Des conventions entre le service d’aide aux victimes avec des sociétés publiques ou privées seront notamment signées. Le signalement de l’enfance en danger, le harcèlement moral et les violences en milieu scolaire feront également l’objet de nombreuses interventions. Une réflexion sur la création d’un groupe de parole pour les victimes d’agressions sexuelles sera par ailleurs lancée dans les prochaines semaines.