ADPJ : la prévention sur tous les fronts
Dans un contexte où faire de la prévention a rarement été aussi utile, bénévoles et salariés de l’Association départementale de prévention jeunesse (ADPJ) se démènent pour obtenir des aides, recruter et élargir leur champ d’action.
L’Association départementale de prévention jeunesse (ADPJ) emploie actuellement dix équivalents temps plein en Haute-Marne ainsi qu’une éducatrice spécialisée en alternance. Lors de l’assemblée générale qui a réuni bénévoles et salariés ce 12 juin à Chaumont, le président, Luc Pradalet, a annoncé que deux recrutements sont en cours à Langres. Ce qui permettra de solutionner un problème : l’absence d’éducateurs à Langres depuis la mi-mai. « Les collègues essaient de remplacer comme ils peuvent, mais c’est un problème. Heureusement, une personne recrutée arrive d’ici quelques jours. L’autre poste va être ouvert en interne puis en externe si nécessaire », complète la directrice, Céline Tisserand.
L’association accompagne adolescents et jeunes adultes à Langres, Chalindrey, Chaumont et Joinville. En 2024, un projet prévoit une implantation à Wassy où des besoins ont été identifiés.
Le soir et le week-end, les éducateurs s’adaptent
Au cours de l’année 2022, quelque 407 jeunes ont été accompagnés de façon régulière. Les craintes liées aux baisses de subventions du Département et à un déficit budgétaire observé au titre de l’année 2022 ont été levées suite à des échanges avec les élus du Département. Lesquels confirment que la structure qui a montré son utilité sera toujours épaulée.
Pour assurer leurs missions, les éducateurs s’adaptent aussi bien sur les sites où ils peuvent potentiellement entrer en contact avec les jeunes ayant besoin d’eux (dans la rue par exemple, lors de manifestations de quartiers ou de concerts) et même sur les réseaux sociaux. Ils se rendent disponibles les week-ends et en soirée pour multiplier les chances d’interactions.
Un mécène
L’ADPJ a posé sa candidature dans le cadre de l’appel aux promeneurs du net ou pour participer à la prévention de la prostitution. Comme bien d’autres, l’association est victime de la crise du bénévolat. Pleinement conscient des réticences qu’auraient les uns ou les autres – déjà fort occupés – à s’engager, Luc Pradalet a confirmé qu’il repart pour un mandat de président, mais a annoncé son souhait de passer la main ensuite. Avis aux amateurs !
Présent à l’assemblée générale, le dirigeant de Buro 52, Pierre Mantin, a proposé son mécénat dans le cadre d’une action baptisée « On carBuro 52 ». Le groupe de lauréats partira prochainement grâce à cette initiative nettoyer les Calanques et profiter de jolis paysages. Une bouffée d’air bienvenue.
S. C. S.
s.chapron@jhm.fr