Accusation contre un élu du Grand Est : Franck Leroy rappelle des « principes fondamentaux »
C’est un peu avant 21 h, lundi, quelques minutes avant une dépêche AFP, que Franck Leroy, président du Conseil régional Grand Est, publiait un communiqué concernant les « faits présumés d’agression sexuelle » impliquant un élu alsacien de sa majorité, faits commis durant l’été 2022 sur une élue du même groupe.
Dans ce communiqué, le tout récent successeur de Jean Rottner indique qu’ « il n’appartient pas au président de la région, dès l’instant où la justice est saisie, de commenter une affaire intervenue dans un cadre privé dont il ne détient pas l’ensemble des éléments, lesquels sont toujours en voie d’être établis par la justice ».
Incompatibles avec un mandat électif
L’élu marnais a rappelé quatre principes fondamentaux, dont celui-ci, érigé en premier : « La parole d’une femme s’affirmant victime de violences de [quelque] nature que ce soit et dans quelque cadre que ce soit doit être entendue, respectée et prise en considération ». Rappelant ensuite au respect de la présomption d’innocence, il estime également que « la justice (…) n’est pas (…) l’affaire des partis politiques, des associations, des groupes d’élus… », ceci pour prévenir toute exploitation politique du dossier. Enfin, conclut-il, « si les faits étaient avérés, il est évident qu’ils seraient incompatibles avec la poursuite de tout mandat électif. La présidence de la région prendrait alors les mesures conservatoires de son ressort ».