Accepter son homme, dépasser son passé !
Signé Alex Garland, “Men” suit les étranges péripéties d’une jeune femme, Harper, après le décès de son mari. Dans un lieu éloigné et qu’elle souhaite résilient, elle va tenter de (sur)vivre avec son passé, de le surmonter… au prix d’un séjour mortifère. En salles depuis le 8 juin.
Peur, sang et décomposition meurtrière ! Bien loin d’un événement traumatique, suivant la mort tragique d’un défunt mari, James (Papaa Eissiedu), une jeune femme en deuil, Harper (Jessie Buckley), décide de se rendre en un lieu reculé pour chercher une forme de paix. C’est dans une maison d’hôte, en pleine campagne britannique, qu’elle trouve son compte. C’est le cas dans les premiers instants… jusqu’à l’arrivée d’un pire cauchemar. Va-t-elle pouvoir s’en sortir ?
Avec “Men”, Alex Garland signe un thriller multihorrifique et glauque à souhait. Il y a du sang partout, des apparitions soudaines, de jour comme de nuit, de la terreur et de l’angoisse. Dans un huis clos, tous les ingrédients d’une intrigue présentement étrange s’y trouvent. Et ce, à la croisée entre plusieurs univers, allant du folklore très japonisant à l’horreur américaine. Le résultat : un film savoureux de frissons, de la première à la dernière seconde.
Le petit plus : Fort d’une intrigue bien ficelée, “Men” interroge le spectateur du début à la fin. De la même manière que l’héroïne, ce dernier est pris dans un élan d’euphorie, de paranoïa et d’angoisse. À la dernière minute, c’est un suspens complet que le cinéaste nous offre, laissant le public sur sa faim.
Aldric Warnet