Abri ou pas abri ? Des réponses supplémentaires
Suite à notre article intitulé « Ces éléments d’époque pas encore identifiés », paru ce lundi 8 janvier, quelques réponses nous sont parvenues. Si certaines prêtent à sourire comme « la maison des Hobbit » ou « une cave pour les carottes dans le sable et les endives », d’autres renforcent le débat. Sur notre page Facebook, « Baba Kool » parle de fours à chaux.
De son côté, Michel Deldon nous a directement contactés. Âgé de 82 ans, le Bragard a vu remonter en lui quelques souvenirs en découvrant les différents éléments suite au débroussaillage de l’automne 2023. « Je n’ai pas de certitude. Je me souviens juste d’une histoire de mon père, pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il était agent SNCF à la Ballastière. Il racontait à ma sœur et à moi que, en cas d’alerte à la bombe, il avait son refuge. Mon oncle, Lucien Chappet, qui travaillait avec lui, disait « Je vais me mettre à l’abri, je vais sous le pont ». Mon père n’était pas d’accord. Il lui répondait : « D’accord, mais moi je vais aux abris ». Il avait raison, sinon il y serait mort comme mon oncle, après le bombardement qui s’est produit sur ce pont. Je pense que vu l’emplacement, mon père parlait des abris que l’on peut voir rue de la Favarde. »
Avis à d’autres amateurs, tous les témoignages sont les bienvenus.