Abattoir à Chaumont : les bravos du ministre de l’Agriculture
Ce 6 décembre, Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, et Bérangère Abba, secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité étaient à Chaumont pour inaugurer le nouveau bâtiment de la Maison de l’Agriculture. Il a aussi été question du futur abattoir de Chaumont.
La venue du ministre de l’Agriculture et la secrétaire d’Etat à la Biodiversité a été l’occasion de signer la convention du nouvel abattoir de Chaumont avec l’ensemble des partenaires financiers. Ville, Département, GIP, Région, Etat, les parapheurs ont valsé pour encore davantage officialiser un projet souvent qualifié d’arlésienne.
Le nouvel abattoir d’une capacité de 800 t dans un premier temps doit remplacer l’outil actuel jugé vétuste. Selon les intervenants, il a tout son importance dans un contexte de valorisation de filières locales. De plus, il entre dans le plan de modernisation des abattoirs intégré dans le dispositif France Relance. L’abattoir de Chaumont va bénéficier de 1,5 million d’euros sur les 115 pour toute la France. Quant à l’abattoir lui-même, il coûtera 4,3 millions d’euros.
Dans cette future réalisation, Christine Guillemy, maire de Chaumont, y voit « le fruit d’un collectif » en remerciant l’ensemble de la profession et le Département qui a bien voulu prendre la compétence. D’ailleurs, elle s’amuse de voir que la Ville n’est pas compétente en matière de politique de la ville mais en abattoir. Une étrangeté qu’elle aime souligner et qui explique la délégation Ville/Département.
Une chance pour le territoire
Justement, Nicolas Lacroix, président du Conseil départemental, parle de l’intelligence collective qui a permis de faire avancer le projet. Il cite la « rigueur bienveillante » du Préfet, les éleveurs qui se sont mobilisés pour montrer leur envie et la Région qui a accepté de signer une convention pour partager sa compétence agricole avec le Département.
Bérangère Abba clame « Ô combien cet outil était souhaité pour ramener de la valeur sur le territoire, améliorer son attractivité et répondre à ses besoins ». Julien Denormandie félicite les protagonistes connaissant la lourdeur de ce genre de projets. « Bravo d’y être parvenu d’autant plus que c’est une création ». Il se dit « un fervent défenseur des abattoirs et plus particulièrement ceux de proximité. Nous pouvons en être fiers sinon les produits locaux et les AOP n’existeraient pas. Les abattoirs sont une chance pour construire un maillage territorial ».
Frédéric Thévenin
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