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AB Services : l’adaptation dans le sang

Anticipant dans tous les registres, AB Services continue de croître. Bien implanté en sous-traitance industrielle, notamment sur le marché sucrier, les fonderies, Véolia, etc. l’entreprise bragarde poursuit son développement.

À Saint-Dizier, AB Services fait face aux contrariétés conjoncturelles (crise sanitaire, tensions sur le marché de l’emploi, prix des matières premières et de l’énergie) avec une politique de formation déterminée et des investissements dans l’outil de production. Ces chois résolument assumés depuis longtemps sont un peu la marque de fabrique de Nicolas Boulommier. Il s’apprête à accueillir entre les murs de sa vaste chaudronnerie de 10 000 m2 une table à plasma haute définition unique dans le secteur. Ce sera pour l’automne. L’initiative génèrera deux emplois supplémentaires.

Cette nouvelle machine est une réponse, une réaction aux attentes du marché. Un besoin se manifeste ; Nicolas Boulommier l’identifie, l’évalue, étudie tous les aspects d’une telle acquisition… Le chef d’entreprise fonctionne ainsi, dans cet état d’esprit : « Depuis la pandémie, les dés sont jetés tous les matins ». Tout change en permanence dans le monde professionnel. Il faut être réactif. Nicolas Boulommier en fait une des qualités premières d’AB Services, avec le savoir-faire et l’outil de production.

Cela se traduit aussi dans l’imminent projet d’ouvrir une agence dans les Hauts-de-France.

Les clients d’AB Services sont répartis aujourd’hui sur tout le territoire métropolitain. Cela se traduit, malgré la conjoncture, par un chiffre d’affaires en hausse en 2021, à 5 millions d’euros. Il devrait être identique en 2022. D’autres opportunités de croissance externe sont à l’étude pour 2023.

Nicolas Boulommier est toujours dans l’anticipation. Cette anticipation s’applique tant pour l’achat des matières premières que dans le secteur du recrutement. Cette posture se traduit dans sa gestion des emplois et des savoir-faire : trois apprentis accompagnent en ce moment les 27 salariés ; cela permet la transmission sereine des bonnes pratiques au sein de l’entreprise. La formation est une des obsessions du patron, qui est aussi président du Medef-52. Il n’a de cesse de le répéter : « il faut songer davantage à l’apprentissage. Les CFA ne sont pas assez remplis. Aujourd’hui, tout le monde sait que l’apprentissage n’est plus une voie de garage ».

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