A la bonne frite à Villiers-le-Sec, elles sont bonnes, elles sont dorées
Depuis son ouverture en 2016, A la bonne frite, à Villiers-le-Sec, ne cesse de connaître des améliorations d’une année sur l’autre. Rencontre avec Sandrine Thévenot, la sympathique patronne, qui donne sa recette miracle.
11 h 45. Les premiers clients ne vont pas tarder à pointer le bout de leur nez. Côté cuisine, tout est prêt. La patronne, Sandrine Thévenot, coupe les tomates tandis que Margaux, employée pour l’été, cuit des œufs durs. Loïc, salarié à l’année, met en route la première fournée de frites.
« A la bonne frite a été créée en 2016 par mon ex-mari. Je suis venue travailler avec lui pour un coup de main, puis à plein temps. Je lui ai racheté ses parts et suis propriétaire depuis 2018 », détaille Sandrine Thévenot. Appréciant le contact humain, souriante et aimable, l’ancienne artisan taxi a trouvé sa reconversion.
A la bonne frite est ouverte toute l’année, midi et soir en période estivale. La friterie est installée dans un chalet, « en dur », avec une partie couverte, fermée et chauffée. « Chaque année, on améliore », reprend Sandrine Thévenot. Elle fait en sorte de travailler avec des produits locaux dès que possible. Le pain de ses burgers – une spécialité – vient de la boulangerie chaumontaise Caillet. L’assiette maison, avec de l’andouillette, est particulièrement plébiscitée, le week-end et en soirée. « Le midi, on fait plutôt des américains », précise Loïc, en charge de la cuisson.
Des fidèles
Les frites sont surgelées, mais elles viennent du même fournisseur depuis la création de l’entreprise. « Elles sont bonnes », justifie la patronne dans un large sourire. Cuites en une seule fois pendant trois ou quatre minutes, elles sont servies dorées juste ce qu’il faut.
Sandrine a ses habitués, de tous âges et toutes catégories sociales. Habitants ou salariés du secteur, ils viennent régulièrement. C’est pourquoi elle appelle de nombreux clients par leur prénom. Les vendredis, samedis et dimanches sont les journées les plus chargées. Et même en cas de pluie, les fidèles sont au rendez-vous. « Les gens aiment manger dehors. On met des bâches d’ombrage et on a même un terrain de boules », conclut Sandrine Thévenot avant d’enregistrer une nouvelle commande.
S. C. S.
s.chapron@jhm.fr