A Saint-Dizier, le centre nautique change de nom et devient La Presqu’île
Depuis le 9 novembre, le centre nautique est devenu La Presqu’île. Un nom choisi par les internautes, qui parachève la modernisation de l’équipement intercommunal. Présentation avec Mokhtar Kahlal, vice-président de l’Agglo en charge de la structure.
Pourquoi la Presqu’île ?
Désormais, il faudra l’appeler La Presqu’île. Inauguré en 2004, le centre nautique n’avait, jusqu’à présent, jamais eu de nom. En décidant de moderniser l’équipement, l’Agglo a voulu le baptiser. « On donne un nouvel élan au centre aquatique. On a donc voulu l’accompagner d’un nouveau nom. Et puis c’est plus un centre aquatique qu’un centre nautique. Avec un nouveau nom, c’est plus clair », explique Mokhtar Kahlal. En juin, une « enquête flash » a donc été proposée sur les réseaux sociaux, avec trois noms au choix. « On a eu un peu plus de 1 000 réponses : 45 % pour La Presqu’île, 28 % pour L’Ilot et 27 % pour La Péniche. »
Pourquoi pas Michèle Prudhomme ?
Conseiller municipal d’opposition, Jean-Luc Bouzon avait, de son côté, proposé de donner à l’équipement le nom de Michèle Prudhomme, une Bragarde plusieurs fois championne de France de natation. Un choix que l’Agglo n’a pas retenu. « C’est difficile de fédérer tout le monde sur un nom, sur un athlète. Et puis comme c’est un bâtiment Agglo, en donnant le nom de quelqu’un de Saint-Dizier, on nous aurait dit qu’on mettait encore Saint-Dizier en avant », tranche Mokhtar Kahlal.
Pourquoi moderniser le centre nautique ?
Depuis plusieurs mois, le centre nautique a été profondément remanié. A l’extérieur : création d’un bassin nordique chauffé à 32°C, installation d’un pentaglisse, aménagement d’un solarium… A l’intérieur : réaménagement des espaces de fitness et de bien-être, rénovation des vestiaires, espace détente (sauna, bains à remous…) repensé… « Après 17 ans, remettre 5 millions d’euros, ce n’était pas du luxe », lance Mokhtar Kahlal. « On va mieux répondre aux attentes d’aujourd’hui. Avant, on était centré sur un bassin pour la compétition et l’apprentissage. Désormais, le sport bien-être prend le dessus. » Sans parler de la concurrence extérieure qui se développe : Chaumont a ouvert Palestra, Vitry-le-François doit ouvrir son centre nautique dans quelques mois, Bar-le-Duc modernise le sien… « Notre objectif, c’est de passer de 200 000 entrées annuelles (avant Covid) à 250 000 ! », ajoute l’élu. « C’est un challenge, mais quand on est sportif, on aime relever des défis ! »
Quel coût pour cette modernisation ?
La modernisation du centre nautique a coûté précisément 4 651 642 euros. Un projet largement subventionné : 1 395 492 euros par le GIP (30 %), 930 328 euros par l’Etat, via la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) (20 %), 510 279 euros par le Conseil départemental (11 %), 500 000 euros par la Région Grand Est (10.75 %), 385 482 euros par l’Etat, via la dotation de soutien à l’investissement local (DSIL – Action Cœur de Ville) (8,25 %). Il ne reste donc à la charge de l’Agglo que 930 061 euros, soit 20 %. Et si le coût a augmenté par rapport au projet initial, Mokhtar Kahlal l’assume totalement. « Je ne voulais pas avoir un bâtiment ancien avec des portes de vestiaires qui ferment mal, des casiers abîmés, des accès PMR pas uniformes, qui côtoie des équipements modernes. Il fallait atténuer les différences entre les deux. »
P.-J. P.
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