A Montier, « on n’a pas attendu la crise » de l’énergie

A Montier-en-Der, des décisions ont déjà été prises en réaction à la hausse des coûts de l’énergie. En ce qui concerne le chauffage de la mairie, seul bâtiment municipal à se chauffer électriquement, une « nouvelle programmation a été mise en place », explique Jean-Jacques Bayer, maire de la Porte-du-Der et maire délégué de Montier-en-Der.  « Nous avons intégré une gestion centralisée des températures dans toutes les pièces. On essaie de faire des économies d’énergie. »

L’éclairage est aussi un point sur lequel travaille la commune. « Nous avons 700 points lumineux à Montier-en-Der », précise le maire. « Nous en avons déjà traité 400 en les passant en led. »  Ce sera aussi le cas des 150 points lumineux présents sur les axes routiers qui traversent la commune, et dans la zone artisanale, en 2023.

La commune a également l’intention d’agir sur l’intensité de l’éclairage. « On a décidé de baisser l’intensité sur les axes principaux plutôt que dans les quartiers. Nous avons fait une étude de consommation pour cela. Mais on n’éteint pas plus qu’aujourd’hui pour ne pas créer un sentiment d’insécurité chez les habitants. On reste sur une lampe sur deux allumée après 22 h. » Quant aux bâtiments publics, leur éclairage est déjà en led depuis plusieurs années. « On investit 80 000 € dans l’éclairage public par an depuis quatre ans», ajoute Jean-Jacques Bayer.

Le maire précise que sa commune vient d’acheter un véhicule électrique et qu’un autre est en passe de l’être. De plus, les élus ont pour ambition de mettre en place un système de covoiturage avec l’achat d’une flotte de voitures électriques. Le gestionnaire est en cours de recrutement.  « On n’a pas attendu la crise énergétique pour agir », insiste Jean-Jacques Bayer. « On le fait parce que nous sommes en zone Natura 2000, en zone Ramsar et parce qu’on accueille le Festival de la photo de nature. C’est cohérent avec tout ce que nous faisons. Nous voulons garder l’image d’une ville respectueuse de l’environnement. » Et d’ajouter : « Je ne suis pas inquiet du tout. » 

Fr. T.