Commentaires (0)
Vous devez être connecté à votre compte jhm pour pouvoir commenter cet article.
À l’OFB, pas d’opposition à avoir des SPV, mais c’est « une volonté personnelle »

À l’OFB, pas d’opposition à avoir des SPV, mais c’est « une volonté personnelle » de l’agent

À l’OFB, pas d’opposition à avoir des SPV, mais c’est « une volonté personnelle »
« Devenir SPV relève du choix personnel », mais Vincent Montibert n’est pas opposé à en intégrer.

L’Office français de la biodiversité (OFB) contribue à la sécurité incendie du département. Dans ses effectifs, l’OFB ne compte pourtant pas de sapeur-pompier volontaire. Mais son directeur en Haute-Marne Vincent Montibert n’est pas opposé à ce qu’il y en ait.

On l’appelle souvent la police de l’environnement. Déjà, en matière de sécurité incendie parce que l’Office français de la biodiversité est chargé de faire respecter les arrêtés préfectoraux, dont ceux qui portent sur des dispositions visant à lutter contre les feux de forêt. En clair, ses agents sont amenés à effectuer des contrôles. « En période de sécheresse, être simplement porteur d’un briquet peut être passible d’une amende », cite pour exemple le directeur de l’OFB 52 Vincent Montibert. Ou bien la fréquentation des massifs peut tout bonnement être interdite.

« Je n’ai pas de sapeur-pompier volontaire ». Aux yeux du directeur, l’explication est simple : « devenir SPV relève du choix personnel ». En tout état de cause, pour sa part, « il n’y a pas d’opposition » à ce qu’un de ses personnels veuille s’engager dans leurs rangs. D’ailleurs, l’OFB 52 compte « des réservistes de la gendarmerie ». Toutefois, Vincent Montibert glisse qu’ « une fois qu’il y a le feu, c’est trop tard ». Laissant supposer qu’il croit davantage à la mission prévention, qui, avec celle de répression, incombe à l’OFB. Dans le même temps, il estime que l’ « expertise du milieu » de ses agents peut être utile à la lutte contre un feu, mais, encore une fois, la volonté d’être SPV relève de « la volonté personnelle ».

Mais qui sait si la modestie des effectifs de l’institution en Haute-Marne ne découragerait pas des aspirations ? En effet, ils sont aujourd’hui treize inspecteurs de l’environnement pour l’ensemble du département – trois postes sont vacants.

Inévitablement, l’OFB sera sur le pont pour le Tour de France, à surveiller la fréquentation des massifs. « Sur le parcours, au niveau du Parc national et des propriétaires ». Il s’agira de veiller à ce que les consignes visant à abaisser le risque incendie soient appliquées à la lettre. Ensuite, « on sera aussi mobilisés sur les JO ».

Fabienne Ausserre

f.ausserre@jhm.fr

Sur le même sujet...

Les interventions des pompiers
Montigny-le-Roi
Les interventions des pompiers
Sécurité

Les pompiers du centre de secours de Val-de-Meuse ont effectué huit sorties du 14 au 21 avril. Dimanche 14, c’est un incendie à Cohons à 22 h 25 qui les a(...)

Contrôle de vitesse sur la RD 520 : la préfecture réagit
Chaumont, Saint-Dizier
Contrôle de vitesse sur la RD 520 : la préfecture réagit
Sécurité

Après des PV reçus par des usagers de la RD 520 pour dépassement de la vitesse, récemment passée de 80 km/h à 90 km/h, la préfecture réagit dans un communiqué ce(...)

Bourmont
Permis piéton : c’est dans la poche !
Education , Enseignement , Sécurité , Vie quotidienne

Les élèves de CM1 et CM2 ont reçu dans leur classe la visite de Valentine Dave et Andréa Ingargiola, gendarme et gendarme adjoint volontaire, ce jeudi 18 avril en début(...)