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restaurant d'application école hôtelière de Langres

A l’école hôtelière, des stages chez des pros respectés

restaurant d'application école hôtelière de Langres

Pour leurs premiers pas dans le milieu professionnel, des étudiants de l’école hôtelière en 1ère année de CAP ont intégré de beaux établissements. Un saut dans le grand bain émancipateur. 

Trois semaines au sein du Grand Hôtel de Gérardmer pour Margarida et Léa, à l’Aubergade de Gérardmer pour Ryan et Maxence, et encore au sein du Novotel de Beaune pour Céleste et Melyrose… le premier stage CAP 1ère année a amené des étudiants de l’école hôtelière langroise à pénétrer le monde professionnel par de grandes portes. Ils sont rentrés lundi 23 janvier, et ils étaient immédiatement opérationnels pour le déjeuner au restaurant d’application. Le directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques Jean-Yves Le Roc’h est un peu fier. Soulagé, également. « C’est naturellement compliqué pour des jeunes de 15 ou 16 ans ». Parfois encore timides, au moins mal assurés. « Là, le stage est un peu court pour que l’on observe de gros changements quand ils reviennent ». A l’inverse de leurs aînés en bac professionnel, dont le stage dure deux fois plus longtemps. « Pour le coup, on constate que le savoir-être a évolué ».

Séduire un jeune, un enjeu pour la filière

« A cette période, il y a du bon et du moins bon à intégrer le milieu professionnel ». Jean-Yves Le Roc’h pointe en effet que si les établissements d’accueil ont plus de disponibilités, il y a dans le même temps moins d’activité avec donc éventuellement des tâches moins intéressantes auxquelles s’atteler. « Toutefois, il faut savoir accepter de passer le balai ». Qu’on ne se méprenne cependant pas, insiste le directeur délégué, « on a beaucoup d’entreprises qui sont loin de prendre les stagiaires pour des employés ». Il n’est pas exclu que les difficultés prégnantes pour recruter aient au demeurant encouragé le mouvement : « c’est dans leur intérêt de séduire un jeune ».

Partir tout-court aussi

« On aime bien que les entreprises transmettent des compétences que l’école ne peut pas enseigner. Avec elles, c’est de la co-formation ». Jean-Yves Le Roc’h se dit « peu favorable » à confier aux étudiants la recherche de leur entreprise. « On a besoin de faire caler les profils des deux parties ». Pour exemple, le directeur délégué signale combien il est peu opportun d’adresser à une pizzéria un jeune qui se montre un peu lent ou à un établissement étoilé son homologue qui se destine à la restauration collective. Toujours est-il qu’à l’école hôtelière, le placement des stagiaires est une affaire très sérieuse. D’autant que, pour des étudiants, partir en entreprise, c’est aussi… partir tout-court, s’éloigner de leur entourage. « Ils ont besoin de souffler, ils se sentent autorisés à s’évader et, au total, ça fait du bien à tout le monde ».

Fabienne Ausserre

f.ausserre@jhm.fr

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