A Langres, un binôme fidèle à ses convictions
C’est dans la droite ligne des élections municipales langroises que Benjamin Morel et Florence Marpillat se présentent comme une alternative pour une représentation citoyenne.
Ils ont reformé le couple des élections municipales à Langres pour se présenter aux élections départementales sur le canton de Langres. Benjamin Morel et Florence Marpillat fidèles à une démocratie participative se présentent avec cette même conviction que l’on peut faire de la politique autrement et surtout en y associant les citoyens.
« Nous sommes dans la continuité de notre liste participative lors des élections municipales. C’est ce schéma d’associer démocratie participative et représentation citoyenne qui nous anime », commente Florence Marpillat. « On trouvait alors pertinent de se présenter aux élections départementales », ajoute Benjamin Morel, qui est le seul élu de la liste participative au conseil municipal de Langres. Les deux candidats et leurs suppléants se présentent sous les couleurs de “La Haute-Marne citoyenne”.
Cette candidature est surtout motivée pour montrer que l’on peut faire de la politique autrement. Comme pour les municipales, ils ont constitué un comité de soutien pour lequel une charte doit être ratifiée pour adhérer. Les candidats se sont astreints à une même charte. « Nous voulons redonner aux gens l’envie de voter et que la politique retrouve ses valeurs », déclare Florence Marpillat. Et comme une pierre lancée dans la mare de ses challengers, Benjamin Morel affirme qu’il s’engage « à démissionner du conseil municipal », en cas de victoire.
Aussi, ils souhaitent instaurer, si les suffrages leur sont favorables, des rencontres avec les habitants des communes du canton afin de rendre compte de leurs actions à un rythme mensuel.
Cette candidature, marquée à gauche, est de nature à mettre un petit caillou dans la chaussure des conseillers départementaux sortants, Anne Cardinal et Nicolas Fuertes. « S’ils ne sont pas de droite, on ne peut pas dire qu’ils sont de gauche également », tance Benjamin Morel. « On n’est pas là pour faire barrage mais offrir un autre choix aux électeurs », ajoute pour sa part Florence Marpillat.