Le masque de retour à l’école à Langres
Le passage au niveau 2 du protocole sanitaire pour les écoles, collèges et lycées est synonyme de retour du masque. Lundi 15 novembre 2021, nous sommes allés à la rencontre des élèves de Langres-Marne pour cette première journée masquée…
A première vue, ce lundi 15 novembre est un jour comme les autres à l’école Langres-Marne. A un détail près. Une fois passées les grilles de l’établissement scolaire, personnels et élèves doivent obligatoirement porter un masque. Une obligation qui s’accompagne également d’une série de mesures (lire encadré ci-dessous) destinées à limiter les foyers de contagion et qui sont actées dans le protocole sanitaire qui compte quatre niveaux. Et, depuis lundi 15 novembre, toutes les écoles, collèges et lycées de France sont désormais passés au niveau 2. « Toutes les écoles sont soumises au même protocole à l’échelle nationale. Cela se concrétise, bien sûr, par le retour du port du masque obligatoire mais aussi une limitation du brassage, les mesures de désinfection des surfaces plusieurs fois par jour ou encore une interdiction des sports de contact », précise Cindy Stoehr, inspectrice de l’Education nationale pour Langres.
Lundi 15 novembre, nous sommes allés à la rencontre des élèves de l’école primaire de Langres-Marne. Du CP au CM2, ils avaient donc tous remis les masques en classe. Maël, Emma, Batiste, Loris, Lina, Noah, Enora ou Ziadh sont tous d’accord : « Ce n’est pas très agréable ! »
« C’est pour ne pas attraper le virus »
« C’est surtout compliqué lorsqu’on fait des langues. Parfois, on a plus de mal à comprendre », ajoute un élève de CE1. « Moi, j’ai plus de mal à me concentrer sur mon travail ! », ajoute sa camarade. Sans parler de la buée sur les lunettes ! Mais, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, les enfants s’astreignent à respecter les règles, conscients de l’enjeu. « C’est pour ne pas attraper le virus, donc c’est bien pour la santé ! »
Depuis lundi, le masque est donc de retour dans les cartables. Mais, derrière, les sourires sont tout de même bien là et puisqu’on ne peut pas faire sans, autant s’en servir pour mettre un peu de couleur. Rose, bleu, kaki avec des dinosaures ou des fraises, chacun met sa touche de fantaisie come une barrière de plus contre les mauvaises ondes du virus.
Patricia Charmelot