A la découverte d’une demeure élégante mais « pas tape-à-l’oeil »
Journaliste passé notamment par l’Agence France-Presse et Le Figaro, Philippe Gouilliaud est notamment auteur du livre « Les ^photos insolites de Charles de Gaulle ». C’est à ce titre qu’il animait, ce samedi en début d’après-midi, une visite guidée de La Boisserie. « Ce qui est frappant, c’est le côté à la fois élégant et austère, pas du tout tape-à-l’oeil de la demeure », explique-t-il. « On n’est pas sur la Côte-d’Azur, pas sur la côte normande, et ça en dit beaucoup sur le Général », ajoute Philippe Gouilliaud, qui garde lui-même un souvenir très ému de sa découverte de La Boisserie.
La plaine et la forêt
Cette propriété aujourd’hui mondialement connue, il en a rappelé l’historique, depuis sa construction en 1810. La présence parmi ses anciens habitants d’un couple d’éditeurs franco-américain, les Jolas, la célèbre anecdote de l’achat en viager de La Boisserie par Charles de Gaulle, le séjour du chancelier Konrad Adenauer – « treize ans après la fin de la guerre » – sont quelques-uns des événements rappelés par l’auteur, qui a guidé les visiteurs jusqu’à la bibliothèque où l’ancien chef d’Etat devait pousser son dernier souffle. Puis il les a conduits dans les extérieurs de la propriété, là où le regard embrasse à perte de vue la plaine et la forêt champenoises. Un panorama que le Général avait tous les jours sous les yeux depuis son bureau.
L. F.