A Frampas, la ferme pédagogique vous accueille… pieds nus !
Reprise en 2019 par Benoît Jeanson, la ferme pédagogique du Grand Der, située à Frampas, s’est largement agrandie cet hiver. L’équipe y propose deux nouveautés : un sentier pieds nus et un sentier des cinq sens !
La ferme pédagogique du Grand Der, à Frampas, à quelques minutes à peine du lac, était jusqu’ici spécialisée dans les escargots, le safran et quelques animaux. Cette année, elle s’est largement agrandie. Elle s’étend désormais sur deux hectares et demi. Et ce n’est que le début.
Benoît Jeanson et son épouse ont mis l’hiver et le confinement à profit pour créer trois nouveautés : un sentier pieds nus, un sentier des sens et, depuis mi-juillet, un labyrinthe de maïs ! C’est bien vu et carrément top.
Ces activités sont rares sur le département. Sur le sentier pieds nus, les visiteurs, tout-petits et grands, pourront marcher dans du sable, des écorces, de la boue ou encore du maïs ou des pommes de pin, avant de découvrir le riche sentier des sens.
Un parcours de vie à l’aveugle
« Il y a des senteurs à deviner, des miroirs déformants et même un parcours de vie à l’aveugle », détaille Benoît Jeanson, qui a tout conçu et fabriqué lui-même. Les visiteurs peuvent également découvrir des jeux rigolos et originaux, en plein air, à partager en famille.
D’autres projets sont en cours, notamment la création d’une mare avec des buffles d’eau, en cours d’acclimatation. « Cette mare sera située là où se trouvait l’historique gros chêne de la ferme, qu’un orage a ravagé. Nous en avons replanté un, comme un clin d’œil sur notre passé », raconte Benoît Jeanson.
Nourrissage de tortues et courses d’escargots
En visite simple ou en visite guidée, seuls, en famille ou en groupes, la ferme propose, tous les jours, des animations de nourrissage de tortues ou encore de cochons. Le public peut également se balader pour découvrir les animaux de basse-cour, mais aussi des alpagas, des chèvres anglo-nubiennes aux pattes avant plus courtes que les pattes arrière ou encore des moutons du Cameroun.
Il pourra également assister, selon les possibilités, à une course d’escargots. Benoît Jeanson en élève… 100 000 ! Il les transforme ensuite pour les vendre sur les marchés et à la ferme. « Je fais l’appel tous les matins pour savoir s’il en manque un ! », aime-t-il plaisanter. Assurément, cet ancien surveillant pénitentiaire de Clairvaux a réussi sa reconversion.
Delphine Catalifaud
d.catalifaud@jhm.fr