A la découverte de l’avifaune régionale grâce à la LPO
En ouverture de la 34e édition des Journées européennes du patrimoine, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) de Champagne-Ardenne proposait une conférence traitant des évolutions de notre avifaune régionale, le 15 septembre, en soirée, au musée de Saint-Dizier.
Grâce à un diaporama commenté par Etienne Clément et Didier Donot, deux ornithologues bénévoles de la LPO, le public a pu aller à la rencontre des oiseaux que l’on peut croiser dans son jardin, au cours d’une promenade, en forêt, ou sur certains sites préservés de la région. Des oiseaux dont certaines espèces sont apparues alors que d’autres sont à présent moins nombreuses. Des évolutions que les deux membres de la LPO étaient venus expliquer au public.
Observations recueillies pendant un quart de siècle
Le diaporama s’est basé sur les observations qui ont été recueillies pendant un quart de siècle et qui ont servi de base à la réalisation de l’Atlas des oiseaux de Champagne-Ardenne, un ouvrage paru en octobre dernier, une nouvelle référence pour les passionnés d’oiseaux de la région.
Au cours de la soirée, le public a ainsi pu apprendre que dans notre région, il était possible d’apercevoir le cincle plongeur, un oiseau visible à proximité de petits cours d’eau très propres, la gorge bleue à miroir dont 24 sites de reproduction sont connus, la locustelle luscinioïde, un oiseau très rare qui vit dans les roseaux, une espèce qui comptait 6 500 couples dans les années 60, mais qui n’en compte plus que de dix à 20 aujourd’hui. La rousserolle turdoïde qui s’installe tout en haut des roseaux quand elle chante, compte actuellement 500 à 600 couples en Champagne-Ardenne. Concernant la nette rousse qui n’était pas présente ici avant 2006, elle compte actuellement 50 à 100 couples, tandis que le busard des roseaux en compte 50 à 80. En promenade en forêt, ce sont, entre autres, le pic noir, le pigeon colombin ou le coucou gris qu’il est possible d’apercevoir.
De notre correspondante Annie Carillier