A Breuvannes, le monument aux mort a cent ans

Mémoire. Vendredi 11 novembre, place du Souvenir, une cérémonie grandiose s’est déroulée à Breuvannes-en bassigny, non seulement pour commémorer l’Armistice, mais surtout marquer le centenaire du monument aux morts.

Deux cents personnes rassemblées devant le monument ont participé à cet hommage au monument dont l’inauguration a eu lieu le 15 octobre 1922, alors qu’Arthur Dessoyes était maire et député de la Haute-Marne. Ce dernier a décidé que cette inauguration se tiendrait à 11 h et non le 1er octobre comme cela est gravé sur le socle. Le monument a été érigé suivant la délibération du conseil municipal en date du 23 novembre 1920.

Les autorités civiles et militaires étaient présentes alors que le maire, Sylvie Parot, après dépôt d’une gerbe, a rappelé l’historique du monument. Maxence Den Heijer, secrétaire général de la préfecture, a lu le message du ministre des Armées et de la secrétaire d’Etat aux Anciens combattants et à la Mémoire, rappelant que 1,4 million de soldats français sont tombés au champ d’honneur.

On notait la présence des enfants du groupe scolaire Jean-Baptiste Bollée, encadrés par leur directeur, Francis Ray. Un par un, les enfants ont pris le nom des 22 soldats figurant au monument, en rappelant leur identité, le lieu (localité, département) où ils sont tombés au champ d’honneur, l’appel des morts succédant à chaque intervention des enfants. La gendarmerie était représentée par le capitaine Thomas Heimburger, de la compagnie de Chaumont, ainsi que par l’adjudant-chef Borcier de la communauté de brigades de Nogent.

Pour le Souvenir français, le président du Comité cantonal, Patrice Crétineau, a rappelé la mort récente de deux soldats français au Mali.  L’Harmonie cantonale de Bourmont, après une minute de silence, a interprété la Marseillaise ainsi que le Chant des Partisans, devant les sapeurs-pompiers de la caserne de Breuvannes-Damblain. A l’issue de la commémoration, tous les participants étaient conviés à un vin d’honneur à la salle des fêtes.

De notre correspondant Gilbert Ozenne