A Ancerville, lumière sur le portrait
Une exposition mobile d’œuvres d’art, prêtées par l’ABC (Action culturelle du Barrois) scène nationale, a fait escale au collège Emilie-Carles, à Ancerville, le 16 mars, et pour quelques semaines. L’exposition s’intitule “Portraits”.
L’exposition met en exergue ce genre d’expression très ancien aux multiples desseins qu’est le portrait. Dès l’Antiquité, il assoit la position sociale d’un personnage, comme par exemple le portrait des rois de France envoyé aux quatre coins du royaume pour affirmer l’autorité du souverain (aujourd’hui, le président de la République figure en bonne place dans chaque mairie). Au Moyen Age, on insiste plus sur les symboles de la fonction que sur les traits du visage et, dès le XIXe siècle, le portrait retranscrit le caractère et exprime les sentiments du modèle.
De “La Joconde”, de Léonard de Vinci, à l’“Autoportrait”, de Van Gogh, des portraits végétaux d’Arcimboldo aux visages géométriques de Paladino, des photos et images d’Ernest Pignon à celles mises en scène de Sophie Usunier, des élèves de 5e et de 3e ont pu découvrir les multiples facettes de l’art du portrait. Elles leur ont été expliquées par Gaétane Jacquemet, professeure d’arts plastiques, et Cécile Marconi, médiatrice culturelle de l’ACB. Les deux intervenantes ont ensuite proposé aux collégiens de s’essayer à l’art du portrait et même de l’autoportrait grâce à des miroirs, avec des résultats parfois étonnants.
L’exposition sera accessible à tous les élèves de l’établissement dans les semaines à venir. Elle pourra faire l’objet d’un travail en arts plastiques bien sûr, mais aussi en français, pour des travaux de rédaction par exemple.