A Ancerville, les seniors se mettent à la sophrologie
Depuis octobre, à Ancerville, l’ILCG (Institut local de gérontologie) a ajouté une nouvelle corde à son arc. Il propose une séance de sophrologie chaque semaine avec Alexia Lagache, sophrologue diplômée de l’Institut de sophrologie de Lyon. La jeune femme a suivi un cursus de deux ans qui l’a conduite à être inscrite au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles).
« Créée dans les années 60 par un neuropsychiatre, s’inspirant du yoga, de la relaxation et de l’hypnose », explique Alexia Lagache, « la sophrologie est une méthode psychocorporelle qui aide les personnes à se sentir mieux, sans jugement et dans la bienveillance. Elle permet de prendre du recul sur le ressenti pour une amélioration individuelle, même en travaillant en groupe ».
Une séance est divisée en trois parties, les trois “piliers” : la respiration dynamique associée à un mouvement du corps, la décontraction musculaire ou induction physique et la visualisation positive ou induction mentale « qui consiste à garder les yeux fermés pour convoquer des images qui font du bien pour se projeter avec moins de colère ou de stress ».
La sophrologue ajoute : « On travaille sur la concentration, la mémoire par rapport à un objet qu’on visualise dans les détails, dont on touche la texture, à un paysage, aux bruits qu’on peut entendre. Faire appel à l’imaginaire pour se détendre permet d’induire un état de bien-être entre le conscient et l’inconscient. Les émotions sont décortiquées tout comme le manque de courage, de motivation, d’envie, de sommeil, l’angoisse, pour faire ressortir toutes les ressources qui existent déjà en soi. Le stress passe par des symptômes corporels et la sophrologie est là pour y remédier ».
Séance d’une heure
Les séances durent une heure, avec un debrief sur le ressenti de l’atelier précédent. Un entraînement pratique permet de s’approprier les exercices à la maison car « l’être humain est un ensemble de petites machines, s’il se sent bien, la grande machine fonctionne bien ».
« Faire du bien au corps en passant par l’esprit, tel est mon objectif », conclut Alexia Lagache, « amener les gens à se déconnecter du quotidien en atelier collectif seniors est un challenge car les personnes perdent l’habitude d’être à l’écoute de soi. A Ancerville, on a de jolis échanges car tous sont très motivés et agréables. Lorsque, au bout d’une heure, apparaissent les grands sourires et l’apaisement, ma mission est réussie et j’en suis ravie ! » L’ILCG envisage de mettre un nouveau groupe en place début janvier, au jour et à l’heure qui sont encore à déterminer.