Saint-Dizier : la culture pour tous, par tous
Récemment arrivée aux Trois Scènes, Sarah Valent, médiatrice culturelle, met en place une action autour du concert de Trio Sòra, le 15 décembre. Deux associations locales sont impliquées dans ce projet participatif.
Depuis son arrivée le 25 octobre aux Fuseaux, Sarah Valent n’a pas chômé. La jeune femme est la nouvelle chargée de médiation culturelle aux Trois Scènes. Son job, c’est l’accompagnement autour de la culture. Au sens large. « J’ai deux missions principales : aider les différents publics à s’approprier les spectacles et tisser des liens transversaux avec les autres acteurs du territoire », résume Sarah Valent. Qui développe : « La médiation culturelle, c’est utiliser la culture, le spectacle, pour le public, qu’il soit au centre de la démarche, pour son épanouissement. »
La MAS et Relais 52
Durant ses premières semaines sur le territoire, la nouvelle tête va devoir définir « quelle est la place de la culture de manière générale » après avoir rencontré le plus de responsables associatifs, d’élus, d’acteurs locaux. Elle a rapidement pris la mesure de la densité du tissu associatif local, et a déjà engagé un projet avec deux d’entre elles : la Maison pour un accueil solidaire (MAS) et Relais 52. Elle a rencontré à la fin du mois de novembre une douzaine de membres des deux structures réunies, avec le concours d’Annie Jandot, présidente de l’Assocation bragarde culturelle et de l’éducation populaire (ABCEP). Le réseau se met en place.
Les bénéficiaires du projet vont pouvoir passer du temps avec Pauline Chenais, Amanda Favier et Angèle Legasa, les trois membres du Trio Sòra, qui se produit le 15 décembre au théâtre. La veille, ils auront droit à un échange et à un micro-concert avec la pianiste, la violoniste et la violoncelliste de l’ensemble. « Le profil du trio se prêtait à cette rencontre », indique la médiatrice. « Le but est de mettre en place une bulle musicale entre les bénéficiaires et le trio », poursuit Sarah Valent, qui entend également montrer le décor et les coulisses du théâtre aux participants.
Quelques jours après la représentation, elle les retrouvera pour faire avec eux le bilan de l’expérience. « Je souhaite recueillir leur avis et leurs observations. Venir au spectacle, c’est une chose, aller au spectacle en ayant travaillé le sujet, c’en est une autre. » Sarah Valent entend programmer deux à trois actions participatives de ce type par trimestre. En impliquant aussi l’Education nationale si possible. « La culture n’est pas une annexe de l’école, c’est complémentaire. »
N. F.
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