Eclaron : des cambrioleurs déguisés en policiers agressent les occupants d’une maison
Vendredi 7 janvier, vers 18 h 45, des habitants d’Eclaron ont été victimes d’une agression par trois cambrioleurs qui se sont fait passer pour des policiers. Un acte qui s’ajoute à d’autres commis dans les jours suivant Noël.
C’est une scène digne de films de gangsters qu’ont vécu des habitants d’Eclaron vendredi en début de soirée.
Vendredi 7 janvier, vers 18 h 45, trois individus gantés, cagoulés et vêtus de blousons noirs, de brassards et de casquettes de police se sont introduits dans une habitation située rue de la Paix, à Eclaron, à proximité du cimetière, prétextant qu’une personne est entrée par l’arrière de la maison pour pouvoir forcer l’entrée.
Une fois à l’intérieur, les malfaiteurs ont bousculé les propriétaires, les forçant à s’asseoir sur une chaise et à leur donner bijoux, objets de valeur et argent liquide. L’un des trois malfaiteurs surveillait les victimes, tandis que les deux autres procédaient à la fouille du domicile.
Courageux, le propriétaire a réussi à s’enfuir tant bien que mal pour alerter les voisins pendant que sa femme était encore sous la menace des ravisseurs.
Les cambrioleurs ont alors à leur tour pris la fuite pour rejoindre un véhicule garé quelques mètres plus loin, qui n’a pu être identifié. La brigade de gendarmerie de La Porte-du-Der est ensuite intervenue sur place pour procéder aux constatations d’usage. les relevés ont été réalisés par un technicien en identification criminelle. La brigade de recherches de Saint-Dizier mène l’enquête. Ce samedi, les investigations se poursuivaient afin d’appréhender les malfaiteurs.
Les victimes sont extrêmement choquées par ce qui leur est arrivé.
La série des cambriolages se poursuit dans la commune d’Eclaron-Braucourt-Sainte-Livière. Le 26 décembre, dans la même rue, à quelques dizaines de mètres puis le 27 décembre, à Sainte-Livière, où un chihuahua avait notamment été volé.
Face à cette recrudescence des cambriolages, il est demandé la plus grande vigilance aux administrés et d’apporter tout renseignement éventuel auprès de la gendarmerie. Le réseau de participation citoyenne a en outre relayé l’information dans toutes les communes qui en font partie.