Le CFC se donne deux jours pour préparer la suite
Les Chaumontais, 5e de Régional 1 à la trêve, ont repris l’entraînement mercredi 5 janvier. « Une reprise positive », comme l’explique Simon Girault, l’entraîneur du CFC. « Il y avait beaucoup de monde, une trentaine environ, dont quelques jeunes, avec également le retour des blessés. La plupart ont joué le jeu durant cette trêve, qui n’est jamais facile avec les fêtes. » Une reprise également musclée. « Avec le préparateur physique, il y avait une volonté de ne pas perdre de temps. C’était risqué, car on, a démarré fort ! » Mais que ce soit dans l’investissement ou sur le plan physique, les Chaumontais ont répondu présents.
Place, désormais, à un stage de deux jours, samedi 8 et dimanche 9 janvier, dans les Vosges, à Gérardmer. « Celui que l’on avait fait au mois d’août avait été très apprécié. Cela permet de sortir du quotidien, de passer de bons moments ensemble. » Mais également de travailler. En effet, au programme de ces deux jours, « en fonction de la météo », les Chaumontais auront le droit à une sortie en raquettes, et une épreuve de biathlon.
« Relancer la machine et tester certains jeunes »
Le week-end se terminera, ce dimanche, par un match à Eloyes. Afin de « retrouver les terrains, d’être en situation de match et de travailler physiquement. » Les hommes de Simon Girault affronteront, sur synthétique, une équipe qui, actuellement, occupe la 5e place de sa poule de Régional 3, avec quatre victoires, un nul et une défaite. « Je connais très bien le coach », déclare Simon Girault. « J’ai passé mon diplôme avec lui. C’est une équipe joueuse, qui propose un jeu intéressant. Ce sera une bonne adversité pour relancer la machine et tester certains jeunes. »
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Avec les encadrants, ils seront 26 à Gérardmer. « Certains n’ont pas pu venir car il y a quelques cas contacts et on ne veut pas prendre de risque, mais il y a un bon pourcentage du groupe », relate le coach préfectoral.
Un entraîneur pour qui l’éventuel pass vaccinal n’est pas un souci. « Au mois d’août, on avait anticipé. On avait “mis la pression” sur les licenciés, jeunes et moins jeunes, filles et garçons. Il y avait quelques réticents, mais depuis, ils sont vite revenus dans le droit chemin. Les licenciés jouent le jeu, ce qui n’est pas forcément le cas partout. »
Place à la convivialité, aux activités de neige et au football. Deux jours qui s’annoncent chargés.
Yves Tainturier