Festival gastronomique de Villiers-le-Sec : les aléas font partie de l’ADN des producteurs locaux
Après les Halles de Chaumont, le Festival gastronomique, pour sa 35e édition, fait son retour à Villiers-le-Sec. La trentaine de producteurs mise sur son savoir-faire, l’excellence des produits et la convivialité. Le tout dans le plus grand respect des obligations sanitaires.
Pour des raisons de jauge et parce que les salles des fêtes étaient fermées, le Festival gastronomique du GIE Richesses du terroir s’était déroulé, l’année dernière, aux Halles de Chaumont. Le site était mieux adapté aux circonstances sanitaires et surtout, Pierre Cuvier, le président du GIE, explique avoir tenu à une certaine continuité. Il était important de tenir contre vents, marées et virus. Comme il le dit, « les producteurs n’ont pas peur de l’adversité ».
Pour la 35e édition, les 11 et 12 décembre, le festival fait son retour à la salle des fêtes de Villiers-le-Sec avec la volonté de se rapprocher du monde rural et de toucher tous les publics. Pierre Cuvier rappelle qu’à l’origine, il se tenait à Richebourg et que, pour Richesses du terroir, il est important d’être au cœur des lieux de production. La salle des fêtes de Villiers-le-Sec présente aussi l’avantage de posséder un grand parking.
Pierre Cuvier insiste aussi sur la passion qui anime les producteurs qui participent à l’événement. Ils sont une trentaine et sont agriculteurs, transformateurs, artisans de bouche qui « aiment le travail bien fait, leur métier, les gens ». Il ajoute : « ils sont toujours très heureux de proposer leurs produits, leurs réalisations qui sont loin du superficiel ». Il parle d’un travail à long terme, du résultat de plusieurs générations d’agriculteurs et du fruit d’une passion.
Une trentaine de producteurs au rendez-vous
Pour lui, « même les périodes difficiles comme les pandémies ne font pas peur à ces personnes qui travaillent le vivant. Les aléas font partie de leur ADN ». D’ailleurs, Pierre Cuvier tient à ce que ces difficultés ne gâchent en rien la convivialité et la chaleur humaine tout en ayant la volonté de protéger les familles contre le virus. Durant le festival, la sécurisation se fera par le pass sanitaire et le respect des gestes barrières (port du masque, gel…).
Parmi la trentaine de producteurs, le public retrouvera les treize membres de Richesses du terroir et leurs invités avec quelques nouveautés : les légumes secs d’Isabelle Devilliers, les savons d’Estelle Dauphin, les huiles du Haut du Sec et un nouveau boulanger.
Pour tous, les principes restent les mêmes : aucun revendeur et « il faut produire pour y être et vendre » mais aussi la volonté de lier un producteur à un produit pour « éviter les concurrences et obtenir davantage de sérénité ». Ce système permet une plus grande variété de produits et aux producteurs de travailler leurs recettes.
Pierre Cuvier signale enfin que ce rendez-vous, « c’est six à sept mois de travail, trois ou quatre réunions et une phase de mise en place par le GIE. Cela demande une grande cohésion de groupe et de l’intelligence pour le travail en commun. Nous sommes un groupe de passionnés qui veulent transmettre et faire connaître nos savoir-faire ».
Frédéric Thévenin –f.thevenin@jhm.fr
Festival gastronomique, les 11 et 12 décembre, de 10 h à 18 h, à la salle des fêtes de Villiers-le-Sec
Les producteurs aux Halles
Même s’il retourne à Villers-le-Sec, le GIE Richesses du terroir n’oublie pas pour autant les Halles de Chaumont. Il attend l’accord de la mairie pour agrandir et moderniser son stand en janvier ou février. Ce dernier a été travaillé avec un architecte. L’idée affirmée par Pierre Cuvier est d’aller chercher et de conquérir les Chaumontais.
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