L’éclat des étoiles, en constante évolution de mesure
Astronomie. Une trentaine de personnes ont assisté vendredi 19 avril, à l’Observatoire de Valcourt, à la conférence organisée par la Société d’astronomie de Haute-Marne et donnée par Pietro Bergamini sur le thème de l’éclat des étoiles.
Le conférencier a débuté son exposé en rappelant « qu’à la Préhistoire, les hommes regardaient les étoiles avec leurs yeux ». Dans l’Antiquité et avec la civilisation grecque, ont vu le jour les théories géocentriques et « les étoiles les plus éloignées étaient vues comme des points lumineux ».
Magnitude
Les astres étaient alors classés selon leur éclat. Le premier à le faire a été Hipparque, avec six grandeurs d’étoiles créées.
Pietro Bergamini a ensuite fait référence à Ptolémée et son Almageste, ce traité d’astronomie rédigé en grec ancien. A partir du XIXe siècle, les astronomes ont établi un rapport sur une échelle de 100 entre les étoiles plus ou moins brillantes. Et l’apparence de la magnitude, l’unité utilisée actuellement. Globalement, les étoiles visibles à l’œil nu présentent des magnitudes apparentes comprises entre – 1,5 et 6,5. « C’est une échelle logarithmique avec une multiplication des valeurs entre chaque échelle », a souligné Pietro Bergamini. Les astres sont ainsi classés, avec notamment la magnitude du Soleil à – 27 jusqu’à des astres très lointains culminant à + 30. « Tous les astres ont des distances différentes », a-t-il indiqué, évoquant la notion de magnitude absolue.
De notre correspondant Adrien Jeanson