Une rose, un espoir : les motards over-bouquets
SOLIDARITÉ. Tous les ans, l’association Une rose, un espoir vend des roses au profit de la Ligue contre le cancer. Cette année, à Saint-Dizier, la vente aura lieu du 27 au 28 avril, dans plusieurs supermarchés.
Un rendez-vous devenu tradition. La vente de roses de l’association Une rose, un espoir prendra place, samedi 27 et dimanche 28 avril, dans diverses grandes surfaces bragardes. Ce sont les motards du club national Vroam Organisation, rattaché à la structure, qui seront à la manœuvre. Ils sont une quarantaine à Saint-Dizier, et sont bien déterminés à faire comme l’année dernière. « En 2023 on a tout vendu », explique Christian Pienne, responsable du secteur de Saint-Dizier pour l’association. « Cette année on espère tout vendre le samedi. » Soit 2 000 roses.
« La rose a été choisie pour son symbole d’espoir »
Ailleurs, les motards passent dans les villages et sonnent aux portes. Ici, c’est différent. « On a essayé pendant quelques années. On n’a pas eu beaucoup de succès, alors on a fait différemment. À Saint-Dizier, le samedi après-midi, les gens ne sont pas chez eux, mais plutôt au supermarché », souligne Christian. Les supermarchés sont donc devenus les nouveaux lieux de vente pour l’association. Au nombre de quatre cette année : Leclerc, Cora, l’Intermarché du Vert-Bois et Aldi. L’évènement se tenant toujours le dernier week-end d’avril, les acheteurs ne manquent pas. Il n’y a donc pas d’« effet de surprise », explique le motard chevronné.
Une vente solidaire
Les roses sont vendues au prix symbolique de deux euros, prix inchangé depuis le lancement de l’action dans les années 2000. Toutefois, il arrive que « les gens donnent plus que deux euros » constate Christian Pienne. Pour lui les fleurs sont un « symbole de vie », et « la rose représente l’espoir ».
L’année dernière, ils ont pu récolter 1 500 euros de dons à Saint-Dizier, même si explique-t-il. L’argent sert à des « actions locales ». Une partie est reversée à la Ligue contre le cancer afin de financer la recherche. L’autre, à mettre en place des aides pour le quotidien des personnes malades, au travers de dispositifs d’école à la maison ou une aide psychiatrique. Christian Pienne salue « la générosité des gens », et rappelle que l’association est toujours à la recherche de motards bénévoles. Rendez-vous samedi.
Juliette Evangelista