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Conservatoire d’espaces naturels : inciter à regarder la nature autrement

Les intervenants (de gauche à droite) : Philippe Pinot-Guérin (directeur), Bruno Fauvel (trésorier) et Roger Gony (président de l’association)

Environnement. Le Conservatoire d’espaces naturels (CEN) de Champagne-Ardenne travaille au quotidien pour préserver la biodiversité. L’assemblée générale tenue samedi 13 avril, à Thonnance-lès-Joinville, a donné l’occasion de faire le point sur les actions menées en 2023 et à venir.

Depuis sa création en 1988, le Conservatoire d’espaces naturels mène des actions de protection, de gestion écologique et de valorisation du patrimoine naturel en concertation et partenariat avec les acteurs du territoire.

Dans son rapport moral, le président rappelle qu’en 2023, le cap des 5 000 ha protégés a été dépassé avec de nombreux sites restaurés dans les quatre départements de l’ancienne Champagne-Ardenne. Parmi les plus importants, Roger Gony cite l’étang de Montcornet, la prairie du Grand Accru, des berges de Mairy-sur-Marne, Soulanges, Songy, la carrière de Saulsotte.

A noter encore dans ce rapport la convention de partenariat signée avec Ferry-Capitain pour préserver 34,68 ha de terrain à Bussy. « Ce projet sera finalisé en 2025 par la rédaction d’un plan de gestion », a indiqué dans sa présentation en fin de réunion la chargée de mission nord 52, Marine Bochu.

Association gérée par l’Etat et la Région, le Conservatoire d’espaces naturels de Champagne-Ardenne a ouvert quatre antennes départementales : Vouziers, Châlons-en-Champagne, Belval-en-Argonne, Auberive (en Haute-Marne).

« Tout cela est à porter au mérite de notre équipe qui s’agrandit d’année en année et travaille avec énergie dans tous les domaines d’études, de terrain, de contacts, de formations de stagiaires », a souligné dans ses commentaires sur le rapport moral le directeur, Philippe Pinot-Guérin.

Si le bilan des actions est jugé positif, il y a des moments de doute chez ceux, salariés et bénévoles qui s’interrogent sur l’assurance d’un financement pérenne. En témoigne le déficit 2023, certes faible au regard d’un bilan de dépenses (près de 4 millions d’euros) mais jugé pas rassurant.

Ce n’est pas l’avis de Jean-Paul Hasseler. Dans son intervention, le représentant haut-marnais du Conseil régional a rappelé que la préservation de l’environnement fait partie des priorités de la Région. Une région qui regroupe trois conservatoires qui se concertent régulièrement pour mener des actions communes. Et notamment sur la nécessité de communiquer pour recruter de nouveaux salariés et surtout des bénévoles afin de renforcer cette association au service de la biodiversité et de la gestion du territoire.

De notre correspondant Hubert Guillemin

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