Des souvenirs sur films 16 mm
Dimanche 14 avril, la commune de Châteauvillain a été le récipiendaire d’un lot de films 16 mm tournés au milieu du siècle dernier et portant sur certains évènements locaux de l’époque.
Ce don est aussi original que son contexte. Tout démarre de l’envie de Jean-Jacques Joly, un natif de Châteauvillain de revenir aux sources de ses origines. Et ce retour aux sources, il a souhaité le faire avec une délégation familiale et avec une donation pour la commune. « Je suis né à Châteauvillain en 1948 où j’ai d’ailleurs été enfant de chœur jusqu’à mes 12 ans », se remémore celui qui habite désormais à Arnay-le-Duc en Côte-d’Or. Reçu de manière très amicale par Marie-Claude Lavocat, maire de la bourgade, ainsi que par Francis Douville, adjoint au maire, les membres de la famille Joly se sont vus être les bénéficiaires d’une visite guidée privative d’une partie de la mairie. Mais aussi les auditeurs de quelques récits de la première magistrate qui n’a pas manqué de brosser les principales évolutions de la bourgade sur les 50 dernières années sans omettre de mettre en exergue quelques illustres personnages de l’histoire de la Petite Cité de caractère.
Dans cette histoire, il est tout de même important de souligner que Jean-Jacques Joly est le fils de Maurice Joly qui a été exploitant de cinéma à Châteauvillain. « Mon père qui est né en 1920 a parcouru dès la fin de la Seconde Guerre mondiale et jusqu’en 1961, les villages à 30 km alentour où étaient projetés les films de l’époque. Il possédait une salle fixe de 200 places entre l’église et la mairie. Chaque samedi soir et dimanche, le public répondait présent », expliquait-il.
Des années 40 aux années 60
Mais à cette époque, il n’y avait encore pas la télévision. « Dès que la télévision est apparue dans les foyers, mon père a pris la décision de reprendre une salle fixe à Beaune » complète-t-il. La salle de Châteauvillain ayant été par la suite repris par la famille Mongin.
Ayant en sa possession plusieurs films de 16 mm que son père avait réalisés dans les années 1946, 1947, 1948, 1950 et 1960 sur plusieurs évènements de l’époque tels que des fêtes familiales ou de grandes fêtes locales comme le Grand Pardon de Chaumont ou le carnaval de Nogent, Jean-Jacques Joly a jugé opportun d’en faire don à la commune de Châteauvillain. « Vous en ferez ce que vous pourrez pour avoir des traces de ce qui se passait à ce moment-là », indiquait-il à l’adresse de Marie-Claude Lavocat qui n’est pas dépourvue d’idées pour valoriser ce don.