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Pauline Szczerbicki, abattue avec son compagnon le 7 avril à Thiéblemont-Farémont

L’hommage de ses parents à Pauline Szczerbicki

Pauline Szczerbicki, abattue avec son compagnon le 7 avril à Thiéblemont-Farémont
Pauline Szczerbicki aurait dû fêter ses 30 ans le 26 avril prochain. (Photo D. R.)

Au lendemain de ses obsèques, les parents de Pauline Szczerbicki souhaitent rappeler qui était leur fille et à quel point elle était joyeuse et pleine de vie.

Son large sourire est encadré au milieu du salon. Le portrait de Pauline Szczerbicki, qui a tant circulé sur les réseaux sociaux depuis le drame du 7 avril (lire en encadré), est représentatif de la personne qu’était Pauline. Née le 26 avril 1994 à Saint-Dizier, Pauline aurait dû fêter ses 30 ans en famille, dans les jours à venir.

Elle a toujours été très entourée par les siens, à la fois ses parents, Joëlle et « Tatache », sa sœur Aline, ses frères Jérémy, Anthony et Sam. Ainsi que tout le reste de la famille et de nombreux amis, à l’instar de Mattéo, « son frère de cœur ». Pauline était comme une deuxième maman pour ses trois neveux et voulait à tout prix devenir maman, ce qu’elle a eu la chance de vivre il y a sept mois. « Son bébé était tellement désiré », se souvient le père de Pauline. 

« Elle ne voulait pas s’éloigner de sa famille »

Après une enfance à Villiers-en-Lieu, où elle a passé son école primaire, Pauline a fait son collège et son lycée à l’Estic, à Saint-Dizier, avant de rapidement travailler. « Elle a voulu s’engager dans la gendarmerie mais elle est revenue après trois jours, elle ne voulait pas s’éloigner de sa famille », se souvient Joëlle, sa maman.

Pauline a eu plusieurs expériences professionnelles, aux Fuseaux notamment ainsi que dans une entreprise de logistique à la Veuve, près de Châlons-en-Champagne. Elle avait pour passion la danse, qu’elle pratiquait depuis l’âge de 4 ans, à l’association villaraise Dynamic Dance dont sa maman est présidente. Ses autres hobbies étaient la moto, les dessins animés Disney – le Roi Lion principalement – ainsi que le foot avec une mention spéciale pour l’Olympique de Marseille. Elle a aussi joué au SMC Marnaval où son frère est bien connu.

« Avenante, joyeuse et toujours souriante », disent ses proches unanimement, « son seul défaut était d’être très franche », complète sa maman. Qui ne s’attendait pas à un tel élan de solidarité. « La boîte aux lettres est remplie… On remercie la commune, le service pédiatrique de l’hôpital aussi. Tout le monde est gentil. A la morgue, on nous a livré à manger, ce réconfort fait du bien. » Les obsèques de Pauline ont eu lieu mercredi 17 avril, en l’église de La Noue. A sa famille et ses proches, jhm quotidien présente ses condoléances. 

N. F.

Le bébé de Pauline a quitté l’hôpital

Ils sont toujours assommés. Comment pourrait-il en être autrement ? Cela fera deux semaines, ce week-end que Joëlle et « Tatache » Szczerbicki ont perdu leur fille de la plus horrible des manières : Pauline a été abattue, froidement, à son domicile de Thiéblemont-Farémont, dans la nuit du 7 au 8 avril 2024. « Pourquoi elle ? Pourquoi ne l’ont-ils pas laissée tranquille, elle n’avait rien demandé !? », ressasse sa maman. La famille Sczczerbicki se remet doucement et difficilement de ses émotions, avec consécutivement le drame, la marche blanche et les obsèques de la jeune femme.

Dans l’attente de réponses d’une enquête qui sera forcément longue, Joëlle et « Tatache » Szczerbicki ont pris un avocat et se sont constitués partie civile. Par ailleurs, ils ont obtenu la garde provisoire de leur petit-fils, Noelyan, âgé de 7 mois, qui avait été retrouvé sur les lieux du crime. Le bébé, pris en charge par le service pédiatrique de l’hôpital de Saint-Dizier a donc rejoint le cocon familial en attendant un jugement définitif. 

« Pauline aurait dû avoir un deuxième enfant. Elle était enceinte de trois mois lorsqu’elle a été abattue, on devait faire une baby shower ainsi que deux anniversaires dont le sien, à la fin du mois. Une grande fête se préparait pour le 26 avril », pleure sa maman avec qui elle était « très fusionnelle ».

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