6 Heures d’Imola : de nouveaux repères à se créer pour Charles Milesi et Alpine
Le championnat du monde d’endurance pose ses valises, ce week-end, sur le circuit d’Imola, dans la province italienne d’Emilie-Romagne, pour une course de six heures.
La catégorie reine de la discipline, les Hypercar, s’y rend pour la toute première fois depuis la création du championnat, en 2012. Le tout avec un nombre record de constructeurs. Forcément, là bas, les “tifosi” n’auront d’yeux que pour la Scuderia Ferrari et, pourquoi pas, Lamborghini. Le clan français sera d’un côté représenté par Peugeot, avec sa 9X8 toute neuve, et Alpine, qui fait ses débuts avec une vraie Hypercar. L’équipage N°35 compte dans ses rangs le natif de Chaumont, Charles Milesi, qui avait terminé à une très belle 7e place lors de la première manche, au Qatar, début mars.
Le jeune Tricolore a pu s’offrir une belle séance d’entraînement, le week-end dernier, en passant par la case du championnat d’Europe d’endurance, à Barcelone. Il avait pris le volant d’une LMP2 (la catégorie reine de cette division), avec le Panis Racing. Auteur d’une belle remontée, lui et ses équipiers avaient fini 5e du classement général. Il lui faudra alors s’adapter à un circuit qu’il devra dompter, avec une voiture qui ne demande qu’à être comprise au fil des courses.
Un nouvel équipier pour Charles Milesi à Imola
Un changement majeur intervient justement dans l’équipage de l’Alpine N°35 : Charles Milesi fait équipe avec Paul-Loup Chatin et, d’ordinaire, l’Autrichien Ferdinand Habsburg. Mais ce dernier s’est blessé en essais privés et a déclaré forfait pour ce week-end.
Charles Milesi accueillera à ses côtés un troisième Tricolore, Jules Gonon, pilote de réserve de l’écurie française. Un débutant dans la catégorie qui a seulement eu quelques essais libres pour se préparer à la course.
Ces 6 Heures d’Imola, dont le départ sera donné à 13 h, seront l’occasion de confirmer le bon rythme affiché par les A424 au Qatar, sur un circuit assez différent. Imola est très sinueux et étroit, ne permettant pas beaucoup d’opportunités de dépassement. La véritable malice tiendra en deux points : une bonne exécution de la stratégie et, surtout, la gestion du trafic, avec les LMGT3, douze secondes environ plus lentes que les Hypercar.
B. D.