Camion Cross (coupe de France 2024) : les Leboucher entament une année de transition

L’équipe Team Leboucher, basée à Longeau-Percey, approche plus que jamais du lancement de la coupe de France : ce week-end, à Elne (Pyrénées Orientales), Christophe et Cyprien Leboucher, père et fils, auront chacun leurs objectifs.

Le premier cité sait que la partie sera compliquée face à François Fréret, champion de France en titre…Mais pas injouable pour un sou ! « Elne est un circuit où je fais souvent de bons résulats. En général, j’arrive à accrocher des 2e ou 3e places. Et j’ai déjà réussi à tenir tête à François sur plusieurs courses, donc ça peut le faire ! »

Mais l’intersaison a été marquée par plusieurs évènements extrasportifs, qui ont retardé l’équipe sud haut-marnaise dans le réglage des DAF FT85. « On va se retrouver un peu dans la même situation au niveau du moteur, dont il nous manquait encore un peu de performance » avance Christophe Leboucher. « Mais on peut en revanche capitaliser sur une bonne tenue de route : le réglage des suspensions m’avait permis de bien figurer à Saint-Junien, l’an dernier. » Il s’agira, dès lors, d’une sorte d’année de transition, avant de pouvoir reprendre le développement à un bon rythme.

Un plateau plus dense en Super Cross

Le camion-cross compte quatre classes : les Super légers, Légers, Cross et la catégorie reine, le Super  Cross, de laquelle fait partie de le Team Leboucher. D’ordinaire, cette dernière accueille huit machines sur un même meeting. Sauf que cette année, la donne sera bien différente. « On va certainement passer de huit à douze camions sur la piste cette saison, ce qui sera assez inédit » relate Christophe Leboucher. « Il n’est même pas impossible que le total passe à plus que cela sur les manches suivantes. »

Difficile dès lors de savoir de quel bois se chauffera cette nouvelle adversité. D’autant que François Fréret, lui, disposera d’un MAN préparé spécialement par le constructeur.

Ce sera l’occasion également de voir quelle ascension connaîtra Cyprien Leboucher : débutant l’an dernier à 16 ans, il a conclu ses courses correctement et fait montre de belles capacités. « Il est capable de faire mieux » sourit son papa. « Ce sera pour lui une année de confirmation ! A lui d’élever le niveau. » Et aux pilotes d’offrir le plus grand spectacle possible aux adorateurs de sports mécaniques !

B. D.