“La vie de ma mère” au centre d’un débat de l’UNAFAM
Mardi 16 avril, l’Union Nationale de Familles et Amis de personnes malades et/ou handicapés, Psychiques (UNAFAM) invitait à une projection du film “La vie de ma mère” au cinéma à l’Affiche.
Un sujet qui traite avec finesse de la maladie mentale sous tous ses aspects : Pierre, 33 ans, fleuriste à succès, voit sa vie basculer lorsque sa mère, Judith, fantasque et excessive, débarque dans sa vie après deux ans sans se voir. Pierre n’a qu’une idée, reprendre le cours normal de sa vie, mais rien ne se passe comme prévu. Emotion, douleur, désarroi, rire aussi, tous les ingrédients d’une vie de tous les jours bousculée par une pathologie invalidante pour les patients comme pour l’environnement familial. Dans la salle un public composé de personnes touchées par cette pathologie, mais aussi des accompagnants du service à la personne en premières lignes face aux problématiques liées à la gestion, du personnel médical et aussi ceux qui veulent en savoir plus.
A la suite à cette projection, un débat était organisé par Evelyne Kempf déléguée régionale de l’UNAFM assistée en cela par des professionnels de la santé, le docteur Linette Tedongmo pédopsychiatre au CHHM (Centre Hospitalier de la Haute-Marne), Isabelle Fontaine Psychologue et Aurélie Claude infirmière au CMP de Chaumont (Maine de biran). Un trouble mental se caractérise par une altération majeure, sur le plan clinique, de l’état cognitif, de la régulation des émotions ou du comportement d’un individu. Il s’accompagne généralement d’un sentiment de détresse ou de déficiences fonctionnelles dans des domaines importants.
Tour à tour les intervenantes ont donné les pistes inhérentes à leurs professions et leurs témoignages sur du vécu de cette maladie traitant de la bipolarité, caractérisé par une succession d’épisodes maniaques (ou hypomaniaques) et dépressifs. De nombreuses questions ont fusé de la salle et aussi des témoignages encourageants ou désespérés démontrant de toute la problématique de cette maladie expliquée dans le détail par les intervenantes à cette manifestation.
De notre correspondant Norbert Monzein