Les communistes demandent aux maires de soutenir un détenu palestinien
Dans un communiqué dont nous publions des extraits, la fédération haut-marnaise du Parti communiste français alerte les maires du département sur le sort de Marwan Barghouti, « violemment frappé par ses geôliers » à deux reprises en mars 2024.
« Enlevé par Tsahal en 2002, accusé d’être l’instigateur d’assassinats et d’actes terroristes, il a été condamné par la justice israélienne à cinq peines de prison à vie […], explique le PCF. Régulièrement transféré d’un centre de détention à l’autre, sans que sa famille ou ses avocats ne soient au courant, il est désormais enfermé près de Ramallah. Ces derniers mois, depuis les actes terroristes du 7 octobre 2023, sa situation s’aggrave : il est à l’isolement […], ses gardiens laissent des prisonniers de droit commun entrer dans sa cellule pour le battre.
Marwan Barghouti représente la continuité du combat laïc de mouvement de libération palestinien. Il porte une voix légitime de par son passé de combat au cours des deux Intifadas. Il est aujourd’hui la principale voix capable de porter une exigence de paix dans la justice et le droit. Sa libération, celle des prisonniers politiques palestiniens, parallèlement à celle des otages israéliens détenus par les fascistes du Hamas, ainsi qu’un cessez-le-feu immédiat et permanent, afin d’arrêter le bain de sang commis par le gouvernement d’extrême-droite de Benjamin Netanyaou sont les premières et urgentes étapes vers la paix.
Un nom de lieu
De même, il revient à la communauté internationale d’exiger le respect des résolutions de l’ONU et des décisions de la Cour de Justice internationale qui doivent mener à une réelle et juste solution politique : deux Etats sur la base des frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale de l’État de Palestine. »
Pour le PCF 52, « il y a urgence à appuyer les demandes de libération de Marwan Barghouti. Aussi, nous nous adressons aux principaux maires de notre département (Chaumont, Saint-Dizier, Langres, Nogent, Joinville, Wassy, Chalindrey, Montier-en-Der, Bourbonne-les-Bains,) pour leur demander de donner à une rue, à une place, une école, le nom de ce « Mandela palestinien » et ainsi à le protéger symboliquement (…) »