Claudio, on t’aime !
CULTURE. C’est le leitmotiv clamé au cours du concert donné par Claudio Capéo vendredi 12 avril aux Fuseaux, qui accueillaient plus de 1 000 personnes.
Pour sa première partie, Claudio Capéo a offert le plateau à un jeune et prometteur artiste : Baptiste Ventadour : 24 ans seulement mais déjà beaucoup d’ingrédients lui prédisent un bel avenir. S’accompagnant d’une guitare sur laquelle il tricote ses cordes avec une dextérité époustouflante, Baptiste Ventadour a su captiver ses auditeurs dès les premiers accords. De son visage solaire, jaillit une voix profonde et chaude et il nous raconte avec des textes écrits finement, les aléas de la vie et le temps qui passe. Son aisance et sa maîtrise lui permettent d’oser débrancher les micros de sa guitare et de sa voix et, de faire résonner et d’emplir à voix nue la salle des Fuseaux. Chapeau bas à l’artiste !
Quelques minutes de réorganisation sur le plateau, puis, sous un ciel en forme de coupole ocre-caramel, les musiciens vêtus d’une chemise de la même couleur, se sont mis en place un par un, après s’être donnés une chaleureuse accolade. C’est à partir de la mezzanine, que Claudio Capéo est arrivé. Jusqu’à son entrée sur scène, l’artiste, avec une grande gentillesse, a serré les mains qui se tendaient vers lui puis, il est allé embrasser chacun de ses musiciens et le concert a démarré. Le spectacle qui se dégage de la mise en mouvement des musiciens, de leurs échanges, de leurs connivences, répand une tellement bonne odeur d’amour et de camaraderie qu’à plusieurs reprises, des « Claudio, on t’aime » ont fusé des lèvres des petits choux (c’est ainsi que Claudio Capéo s’adresse à son public) dont les âges s’étalaient de 4 à 80 ans. Tantôt à l’accordéon, tantôt au piano ou au tambour, l’artiste accompagné de ses quatre musiciens multi-instrumentistes, a chanté pendant près de 2 h. Le public debout et charmé n’était pas encore rassasié et a chanté pour gagner quelques minutes de bonheur. L’artiste est revenu et a chanté, en guise de remerciements, « Riche »,» repris par toute la salle.
De notre correspondante Pascale Rigaut