Le BMX : un sport, deux variantes
Les Jeux de Paris accueilleront les épreuves de BMX, cet été. Le lien avec la Haute-Marne est tout trouvé, puisque le club de Foulain-Crenay s’est déjà illustré, notamment aux Mondiaux de Nantes, avec Julien Pierre. L’échéance parisienne mettra en scène deux compétitions distinctes pour ce sport, introduit aux Jeux en 2008.
Race : C’est là que Foulain-Crenay est spécialisé, avec des pilotes comme Julien Pierre et la jeune Eugénie Bensallah. « C’est de la course pure » introduit simplement Yannick Larigaudière, secrétaire du club haut-marnais. « C’est d’autant plus simple que, aux Jeux, il y a les courses hommes et femmes. Donc c’est plus lisible qu’avec une multitude de sous-classes ». Les “Race” sont disputées par tranches de huit pilotes sur un circuit. Avec un total de 32 pilotes, il y a donc des quarts de finale, des demies et une finale à huit. Le tout sur un circuit en terre battue.
Freestyle : L’autre variante est faite pour le style, le BMX étant la version “extrême” du cyclisme. Cela ressemble grandement aux compétitions de skateboard. « Les riders, cette fois, doivent répondre à des critères bien précis » ajoute à ce propos Yannick Larigaudière. « La victoire se joue dans la fluidité des mouvements, l’exécution de figures plus spectaculaires et pourquoi pas en faire plusieurs à la fois. »
La notation se fait sur cent points et il est important de bien connaître le parcours, suivant les obstacles. Le freestyle est devenu olympique à partir des Jeux de Tokyo 2021.
B. D.