A propos
L’histoire de votre presse quotidienne, d’une indépendance rédactionnelle. L’histoire aussi d’une entreprise locale et familiale.
Il convient déjà de se replacer au plan national dans le contexte de la Libération qui donne naissance à de nouveaux titres départementaux et régionaux fondés pour la plupart par des Comités de Libération qui ont installé à leurs têtes d’authentiques résistants et, là, modifié ainsi radicalement le panorama de la presse quotidienne française.
Alors que pendant près d’un siècle en effet, les journaux parisiens ont ensemble disposé du plus fort tirage de l’ordre de 5,5 millions d’exemplaires en 1914 contre 4 millions pour la presse de province, de 6,5 millions d’exemplaires en 1939 contre 5,2 millions en province. Tout a basculé en 1944-45. Leur diffusion tombe à 4,6 millions exemplaires quand celle des titres régionaux et départementaux passe à 7,5 millions. Cette énorme progression de la presse de province a bien évidemment une explication qui tient dans la nature essentiellement locale de l’information qu’elle livre à ses lecteurs, principalement, dans un premier temps, relative au ravitaillement.
A l’époque, le rationnement est imposé d’un grand nombre de produits de consommation que l’attribution de tickets permet d’obtenir. Cela bien sûr en fonction de l’arrivage des denrées dont les dates sont annoncées par le seul journal local. La voie est ainsi ouverte à une information de service qui n’a jamais cessé depuis de se développer dans la presse de province, une information de proximité qu’évidemment seraient bien en peine de présenter les journaux parisiens. Pourtant, les journaux de ce type sont bien loin d’être restés des banques de données en service pratique. Ils sont allés très au-delà de cette première vocation, créant un lien de plus en plus fort avec les communautés environnantes.
L’un de ceux-là, la Haute-Marne Libérée, est né le 16 septembre 1944 comme quelque 80 autres titres départementaux du besoin d’exprimer leur joie d’une liberté retrouvée chez quelques hommes, ajoutée pour certains à leur volonté d’affirmer leur vocation naturelle de journaliste. C’est ainsi qu’à 43 ans Gilbert BLETNER, ancien rédacteur en chef de journaux dans la Haute-Saône et la Marne, grand-père de l’actuelle présidente Marie-Jeanne BLETNER, cofonde avec Robert VAUTHIER, président départemental du Comité de Libération et ingénieur, la société qui exploitera le titre. Ce dernier cédera la totalité de ses parts à la famille BLETNER dans les années 70.
A l’instar de toute entreprise, elle entame un véritable parcours de combattant.
Le journal se trouve en effet, à son point de départ dans une situation confortable, non de monopole mais prépondérante. Son siège et ses ateliers sont installés à Chaumont au numéro 1 de la Rue Decrès dans les locaux du Petit Champenois dont les biens ont été saisis, pour fait de collaboration, par l’Etat et confiés pour leur gestion à la SNEP (société nationale des entreprises de presse). Ses lecteurs s’alignent sur le trottoir devant les bureaux pour souscrire un abonnement.
Le quotidien se présente les premiers jours sous la forme d’une simple feuille contenant deux pages demi-tabloïd composées par deux linotypistes, montées par un typographe, imprimées par deux rotativistes sur une presse Marinoni datant de 1912. Il prendra rapidement plus de consistance. Mais on ne peut éternellement vivre « heureux ».
La première concurrence se manifeste avec la parution du Haut-Marnais Républicain. Le titre se présente en quotidien radical et l’on y sous-entend rapidement que la Haute-Marne Libérée, ayant emménagé dans les bâtiments du Petit Champenois, serait l’héritière politique de ce quotidien. En somme, on tente d’accréditer que l’on est revenu à la situation ante de deux quotidiens, l’un de droite, l’autre de gauche édités, en Haute-Marne. Ce qui est pure allégation mensongère.
Quelques milliers de lecteurs, peut-être sensibles à l’argument mais probablement aussi par ce que l’on est toujours comblé de contester celui qu’on considère comme le détenteur de monopole, se détournent de la Haute-Marne Libérée et portent leur choix sur le concurrent. Quelques années vont s’écouler sans mouvement particulier : la diffusion du Haut-Marnais Républicain reste limitée, celle de la Haute-Marne Libérée se stabilise. Le contenu des deux publications s’étoffe, le réseau de correspondants de chacun dans les petites communes se renforçant mois après mois, les éditorialistes s’affrontent aussi.
En 1952, l’Est Républicain, le quotidien régional de Nancy, lance une édition haut-marnaise qui intéresse particulièrement Saint-Dizier et son arrondissement ainsi que les cantons haut-marnais à sympathie et proximité vosgienne. La lutte commence des pots de terre contre le pot de fer. C’est à cette époque, qu’âgé de 22 ans, Jean BLETNER, fils de Gilbert cofondateur et gérant de la société, rejoint l’équipe rédactionnelle.
Les deux quotidiens haut-marnais se trouvent sous le feu d’une artillerie lourde. Le régional délègue la presque totalité de ses inspecteurs de vente sur le département pour sa promotion. Le nombre de ses dépositaires croît très vite comme celui de ses correspondants si bien que l’espace réservé dans ses pages à l’information locale est presque égal à celui présenté par les journaux locaux. Les ventes de la Haute-Marne Libérée et du Haut-Marnais Républicain chutent pour enfin aux environs des années 1959-60 se stabiliser. Les résultats d’exploitation de l’un et l’autre titre sont proches de zéro et parfois même négatifs.
Dans le même temps, les petites agences parisiennes pour la plupart, qui les alimentent en publicité extra-locale disparaissent peu à peu, effacées par Havas et Publicis. Ces dernières passent avec les grands annonceurs des contrats pour le compte de groupes de presse hâtivement formés où sont rassemblés des régionaux puis des départementaux victimes d’un début de phagocytose à l’envers. Les premiers ingrédients des concentrations sont ainsi réunis. Le Haut-Marnais Républicain passe sous le contrôle de la Bourgogne Républicaine de Dijon qui a des vues sur le sud de la Haute-Marne.
La manœuvre échoue et le titre du Haut-Marnais Républicain est finalement repris par la Haute-Marne Libérée. En 1963, s’amorce un premier rapprochement entre la Haute-Marne Libérée et l’Est Républicain par le biais d’un accord de couplage de leur publicité extra-locale. A la même époque, l’Est Républicain, qui se sépare de ses rotatives pour s’équiper de presses nouvelles, cède l’une d’elles à la Haute-Marne Libérée. Elle sera implantée dans les locaux de son siège social à Chaumont. Cinq années durant, l’Est Républicain et la Haute-Marne Libérée cohabitent dans la neutralité.
Durant cette période, Jean BLETNER a pris en main la gestion de la société auprès de son père. Co-gérant avec lui depuis 1963, Secrétaire Général puis Directeur Général, il en devient Président en 1967 quand Gilbert BLETNER décide de faire valoir ses droits à la retraite.
En 1968, les situations paraissent définitivement figées, les directions des deux titres décident de faire un pas de plus dans leur rapprochement. Elles concluent un accord dit de « rationalisation », le seul du genre en France à l’époque, avec la préoccupation essentielle de préserver l’identité de chacun des titres et de n’exercer aucune ingérence dans la gestion et la gouvernance de chacune des sociétés éditrices. Une société commune SAUMAPRESSE est créée en parallèle. Elle prend en charge les frais de fabrication de chacun des partenaires, encaisse leurs recettes et partage à 50-50 les résultats d’exploitation.
Une exploitation assainie pour le titre qui permet l’investissement dans une rotative offset, la seconde installée en France pour le tirage d’un quotidien. Il est également prévu de transférer de Nancy à Chaumont l’impression de l’édition haut-marnaise de l’Est Républicain. Cette technologie, « l’offset », présente plusieurs avantages, dont le principal est celui de la qualité de reproduction des documents photographiques et d’impression des textes. Elle appelle aussi une révision progressive et en profondeur des techniques utilisées en matière de composition et de montage.
En juillet 1970, alors que la mise au point de la nouvelle presse s’achève, c’est le drame. Une explosion de gaz, accumulé dans les caves de l’immeuble à la suite d’une fuite des canalisations de Gaz de France passant sous la chaussée de la Rue Decrès, provoque la mort de trois personnes, l’effondrement de bâtiments écroulés dans un trou de 7 à 8 mètres par dessus les groupes de rotative, la disparition totale de documents administratifs, comptables et des archives.
Le soir-même, la décision est prise de tout reconstruire. La Direction de l’Est Républicain aurait aisément pu tirer profit de l’occasion offerte pour rayer de la carte le confrère haut-marnais. Elle ne l’a pas fait dans le respect de notre éthique professionnelle. L’impression des deux quotidiens retourne provisoirement à Nancy, ce qui permet, le lendemain de la catastrophe, sans interruption de la parution, d’en présenter la relation dans un numéro spécial.
Quelques mois plus tard, le quotidien occupera de nouveaux locaux Rue du Patronage Laïque où sera montée une nouvelle rotative, réplique de celle détruite. Les deux journaux continueront de paraître sous leur titre respectif, de moins en moins différents l’un de l’autre, les pages d’informations locales leur étant communes, seule la Une et 2 ou 3 pages d’informations générales et régionales permettront de les distinguer.
Jusqu’en 1993, où naîtra de leur fusion Le Journal de la Haute-Marne. La concentration commencée en 1962 s’est achevée quelque trente ans plus tard. La Direction de cette nouvelle société d’exploitation du titre est assurée par Jean BLETNER et sa fille Marie-Jeanne en qualité de Secrétaire Générale puis de Directrice Générale.
La fin de ce 20e siècle sera consacrée à une importante phase de modernisation technologique. Les objectifs : permettre d’améliorer la qualité rédactionnelle et visuelle du quotidien, ainsi que la rapidité de traitement de l’information. C’est ainsi qu’en 1994, l’ensemble des services évolue pour une mise en réseau « tout numérique » à chaque étape de la fabrication.
Courant 1998, le plus important investissement de l’histoire du quotidien est décidé : la commande d’une rotative Man Plamag permettant l’impression d’un journal tout couleur, d’un format plus réduit et plus pratique à la lecture. Elle sera mise en production en 1999. Une gageure à l’époque, alors même que les confrères ont dû attendre les années 2010-20 pour offrir à leurs lecteurs et annonceurs la possibilité d’apprécier la vie en couleurs sur chacune de leurs pages.
Depuis, le quotidien n’a eu de cesse d’évoluer, proposant de nouvelles rubriques, de nouveaux produits sans nulle autre volonté que celle de garantir une information de qualité, variée, au plus près des attentes et accessibles à tous. Tout ceci commandé par le respect du lecteur, avec le devoir d’une totale honnêteté morale en accueillant dans les colonnes l’information de quelques bords qu’elle vienne, dans la mesure où elle n’est ni calomnieuse, ni diffamatoire. Des principes chers aux différents dirigeants et directeurs de publication qui se sont succédé depuis 1944, à Gilbert BLETNER, Jean BLETNER, tout comme à Marie-Jeanne BLETNER qui assure la présidence du titre depuis 2018.
Au fil des ans, le journal est devenu une véritable marque, une empreinte toujours plus solidement ancrée dans le territoire haut-marnais, sur ses lisières, voire bien au-delà, celle du jhm. Fort de plus de 700 collaborateurs salariés, correspondants, porteurs et diffuseurs, il relate, informe et communique. Il est également porte-voix du tissu économique et associatif du département, auquel il participe lui-même activement en créant ses propres événements sportifs ou culturels. Aujourd’hui, cette marque est déclinée dans toute sa diversité, celle de l’information, jhm quotidien, celle de la publicité, jhm publicité, celle de l’événement, jhm événement. Il y en aura d’autres.
2022 se colore donc de nouveau. Sa marque, ses déclinaisons, ses prolongements numériques avec un site revisité, un contenu enrichi, de nouveaux événements en perspective, le jhm évolue.
L’histoire ne s’arrêtera pas là car en fait, ce n’est pas l’histoire d’une presse locale d’information, c’est celle de votre vie que nous relatons sur papier ou smartphone, celle de vos proches, de vos villes et villages, de vos commerces, associations et entreprises, celles de vos joies et de vos peines, de vos préoccupations ou satisfactions, celle du vivre chez nous.
80 000 lecteurs
chaque jour
Environ 285 porteurs
vous livrent votre JHM chaque matin
Votre quotidien est disponible dans plus de
250 points de vente
Votre quotidien paraît
359 jours dans l’année
250 journalistes et correspondants
collectent l’information au quotidien
La famille du papier
Historiquement, depuis 1944, nous sommes un titre de presse quotidienne haut-marnaise où la publicité a toujours bénéficié d’une place privilégiée, attentif aux besoins en perpétuelle évolution de ses annonceurs. Disposant d’une crédibilité et d’une audience exceptionnelle sur le département avec un lectorat particulièrement fidèle, notre titre constitue un support idéal pour valoriser les offres commerciales, renforcer la marque ou les offres d’une entreprise, d’un artisan ou d’une association.
Professionnel de la communication, nous accompagnons la clientèle tant dans le conseil que dans la création de ses visuels en recourant aux services d’un atelier graphique intégré, concepteur de la publicité adaptée à leur communication.
Soucieux de toujours mieux valoriser les acteurs locaux, nous avons offert la possibilité de publier les annonces en quadrichromie, sur l’intégralité des pages du journal dès 1999 et nous adaptons en permanence nos modules publicitaires en les diversifiant en termes de format ou d’emplacement.
Dans ce même état esprit, depuis plus d’une vingtaine d’années, nous multiplions des offres ciblées en développant de nouveaux suppléments thématiques. A l’hebdomadaire télévision, sont venus s’ajouter un hebdo magazine et, mensuellement, des suppléments traitant de thèmes variés comme l’économie, les activités estivales et sites d’intérêts locaux, le mariage, les seniors, l’automobile…
L’ensemble de ces supports distribués avec le jhm quotidien peuvent ainsi accueillir des encarts de communication plus spécifiquement en lien avec le sujet développé. Tout comme la création de l’hebdo (ex JHM Mag), mettant notamment en lumière les talents locaux, a permis aux annonceurs de disposer d’un nouveau vecteur de communication, consulté à plusieurs reprises par le lecteur.
Quant au programme hebdomadaire, le TV Mag, distribué avec le jhm quotidien dimanche, la possibilité d’insérer sa publicité sur la couverture offre une belle visibilité quotidienne tout au long de la semaine.
Services
Le jhm propose de nombreux services complémentaires, tels que des travaux d’impression pour professionnels et particuliers, la distribution d’imprimés et de produits encartés sous blister chaque dimanche avec le choix entre trois zonages sur le département, la parution de publicités dans les quotidiens régionaux voisins.
Le numérique
jhm quotidien déploie son offre numérique en s’appuyant sur son site Internet www.jhm.fr. A compter de janvier 2022, le site est remanié pour offrir une expérience utilisateur de qualité avec un contenu amélioré. Chaque jour, chaque heure, on y retrouve l’intégralité des informations haut-marnaises publiées sur la version papier (dont les publicités) avec un enrichissement propre à sa version numérique et actualisé, ainsi que nombre de fonctionnalités complémentaires. Des annonces publicitaires peuvent facilement être insérées et ainsi parfaire la communication de tout annonceur.
Le jhm quotidien commercialise également des campagnes sms et/ou E-mailing. Ce service numérique permet un ciblage très précis et peut également fortement servir pour du commerce événementiel (soldes, ventes privées, black Friday, foires, salons, etc…).
Enfin, certains acteurs locaux n’ont ni le temps, ni le budget, pour créer une véritable visibilité sur le web. Dans cette optique, le jhm, en sa qualité de professionnel de la communication, propose la création de sites vitrines. Sans oublier sa maîtrise des réseaux sociaux, une expérience dont il peut aussi faire bénéficier ses clients.
L’événementiel
L’événementiel est devenu un outil de communication à part entière. C’est pourquoi, pour une visibilité de masse, le jhm propose à ses clients partenaires d’être présents visuellement sur ses événements et ses campagnes de communication (Corrida pédestre du jhm, Jukebox, oscars sportifs, etc…).
Le jhm propose désormais l’événementiel clé en main. Si un client souhaite organiser un événement, il peut nous confier l’intégralité de son projet qui, comme une agence de communication, lui proposera un service de qualité.
Institution historique du département, le jhm est un acteur fort du dynamisme de la Haute-Marne. Il s’est investi, depuis des décennies, dans l’organisation d’événements festifs, culturels ou sportifs. Tous perdurent aujourd’hui.
La JHM, course cyclosportive
A la fin des années 90, les cyclosportives ont le vent en poupe. Marinette Lamy, responsable du service promotion-ventes du jhm à l’époque, propose de lancer le titre dans l’aventure en créant « la JHM ». La course comporte deux formats, un de 190 km et un de 110 km, appelé Rando Leclerc, du nom du partenaire de l’événement.
Peu à peu, pour se structurer, l’Association « La JHM » laisse place au « Vélo Loisir Haut-Marnais », qui va gérer l’événement. Avec le VC Montigny Roue Libre, l’équipe crée en 2000 la Randonnée Forum, un troisième parcours familial de 37 km. En 2002, il évolue vers quatre nouveaux circuits de 30/45/60 et 81 km et devient la randonnée Crédit Agricole.
Avec 600 engagés, la course prend du volume. Elle intègre même le Trophée de l’Est à partir de 1999. Mais la concurrence avec d’autres courses est féroce dans les Vosges et la Meuse notamment. Trop lourde à gérer, coûteuse aussi, la JHM finit par disparaître en février 2003, après six éditions.
Corrida pédestre du Journal de la Haute-Marne
Entre-temps, le jhm décide d’organiser une nouvelle épreuve sportive. Marinette Lamy se rapproche de Philippe Bailly et Florent Declercq, deux chefs de file du club de l’ECAC, afin d’étudier l’organisation d’une Corrida pédestre en centre-ville. La première édition voit le jour en 2001 à Chaumont et réunit 150 coureurs. Petit à petit, l’événement grandit jusqu’à atteindre son record de fréquentation en 2016, avec près de 800 participants sur le 10 km.
Organisée en mai entre 2001 et 2005, en marge du Festival de l’Affiche, la Corrida, alors accompagnée de concerts, est déplacée à la rentrée, le deuxième week-end de septembre, depuis 2006.
Depuis 2016, soucieux de se renouveler et d’attirer un public toujours plus nombreux, le jhm, avec le soutien de l’Office municipal des sports de Chaumont, innove en proposant une course familiale, en préambule de la course-reine des 10 km.
En 2018, pour des raisons notamment liées aux obligations grandissantes en matière de sécurité, la Corrida s’est exportée sur les boulevards et autour du gymnase Lionel-Meunier. Dès l’année suivante, elle a pu réintégrer le centre-ville. Le parcours, entièrement tracé en plein cœur de Chaumont, fait sa force et crée indéniablement de l’animation dans les rues préfectorales chaque année.
En 2021, elle vient de fêter ses vingt ans d’existence.
Jukebox : le tremplin musical du JHM
En 2011, Jean Bletner réunit quelques collaborateurs et pose une question simple : « qu’est-ce qu’on peut faire pour les jeunes ? ». Aymeric Laloux et Anicet Seurre, deux salariés de l’entreprise, musiciens au demeurant, ont alors une idée : organiser un concours musical qui offrirait au groupe gagnant la possibilité d’enregistrer un clip. Ils s’inspirent pour cela du dispositif « impulsons », inventé par les Dernières Nouvelles d’Alsace.
Jukebox naît le 25 février 2011. Ouvert à tous, sans limite d’âge ni de style, aux musiciens solos ou aux groupes, le tremplin musical devient vite un révélateur de talents locaux, qui continue de perdurer et de fédérer chaque année. Avec la crise sanitaire, le concours a dû être mis en pause, mais il reprendra de plus belle dès 2022.
Depuis 2019, Jukebox innove en proposant deux catégories : « créations » et « reprises ». Les six finalistes, trois par catégorie, ont alors la chance de se produire sur scène, comme aux Fuseaux, lors d’une grande soirée festive. Non seulement les vainqueurs gagnent un enregistrement au château de Faverolles, mais ils intègrent aussi le jury de l’édition suivante. Grâce aux liens étroits qui lient Jukebox et Arts Vivants 52, les vainqueurs bénéficient aussi d’un week-end de formation et d’accompagnement artistique par l’association haut-marnaise.
Oscars sportifs du Journal de la Haute-Marne
On ne compte plus les décennies passées à mettre en valeur les performances des sportifs en Haute-Marne. Chaque année, la rédaction sportive, soutenue par la direction du jhm, organise une cérémonie officielle pour récompenser ses meilleurs athlètes.
Les Oscars sportifs sont un rendez-vous très ancré dans le calendrier de l’entreprise et du monde sportif local. Environ 25 disciplines sont ainsi représentées chaque année, traditionnellement en janvier ou février. Chacune d’elle voit l’un de ses athlètes récompensé pour ses performances de la saison précédente.
Les journalistes de la rédaction sportive élisent par ailleurs un Top 10 des meilleurs athlètes, les trois premiers recevant une distinction particulière. Ce temps festif permet aux sportifs de tous les horizons de se connaître, d’échanger et de s’enrichir des expériences souvent internationales des uns et des autres. Le jhm tisse ainsi un lien fort avec sa communauté sportive.