Un chantier « historique » à Clairvaux
Ce vendredi12 avril, Cécile Dindar, préfète de l’Aube, visitait le chantier « ambitieux », « historique » du grand cloître de l’abbaye de Clairvaux, comme elle l’a défini. En effet, les travaux de rénovation du clos et couverts viennent de débuter. Il fallait remettre en état, éviter la dégradation de ce bâtiment le plus emblématique, qui permettra ainsi les conditions de reconversion. Delphine Christophe, la directrice régionale des Affaires culturelles Grand Est, a donné les précisions suivantes : « C’est un coût estimé à 60 millions d’euros ; et, pour rappel, sur les20 dernières années le ministère des Affaires culturelles a déjà investi 10 millions d’euros pour la rénovation du bâtiment des convers, du réfectoire chapelle, du bâtiment des enfants, sans compter les travaux d’entretien pour 200 000 € annuels. » « Après Notre-Dame de Paris, c’est le plus gros effort porté par l’Etat. C’est trois fois la dotation annuelle consacrée à la restauration des monuments historiques du Grand Est. » C’est une opération « monumentale » par l’échafaudage qui culmine à 14 m de haut, et qui va entourer l’ensemble du bâtiment du XVIIIe siècle. La durée prévue des travaux est de28 mois.« Cette opération majeure de reconversion du site, qui est propriété de l’Etat, s’accompagnera d’un partage d’animation culturelle, avec des projets artistiques, éducatifs en direction des jeunes scolaires, avec les olympiades culturelles, avec les façades qui vont être habillées des fresques réalisées par les artistes en résidence sur le site et des élèves », a complété Cécile Dindar. Plusieurs milliers de personnes sont attendues pour les visites qui seront proposées. D’autre part, des visites de chantier ouvertes au public, à partir de juin, seront initiées, sous la conduite del’association Renaissance de Clairvaux. On a insisté sur l’importance de donner aux habitants l’appropriation de ce chantier. Et il faut rappeler que l’Etat est en négociation depuis décembre avec les lauréats de l’appel à manifestation d’intérêt (Edis-Adim) pour la reconversion de la partie prison.
De notre correspondante
Claudette Auguste