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Le frelon asiatique au cœur des préoccupations

Président du groupement de développement de l’apiculture haut-marnaise, Jean-Marie Mouton invite les habitants à signaler les nids. 

Pas moins de 75 membres de la société d’horticulture de Chaumont sont venus assister à la réunion mensuelle. Au programme, le frelon asiatique.

Mardi 9 avril, la société d’horticulture de Chaumont a organisé sa réunion mensuelle en présence de 75 personnes. Le président Bernard Zérovec a donné la parole à Jean-Marie Mouton, président du groupement de développement de l’apiculture haut-marnaise. Le thème était « le combat à mener en cas de découverte d’un nid de frelons asiatiques dans son verger ».

Ce frelon apprécie les arbres où il trouve de quoi se nourrir. Il a rappelé l’historique de l’invasion de ces insectes qui sont connus pour être un fléau pour les apiculteurs, car un nid de frelons asiatiques consomme 11 kg d’insectes pollinisateurs en une saison, dont une grande majorité d’abeilles.

La Haute-Marne, un département idéal pour le frelon asiatique

Selon lui, le frelon asiatique se plaît bien en Haute-Marne où tous les éléments pour sa survie sont réunis : eau, cellulose, sucre des fruits, nectar des plantes, des hivers relativement doux et des étés pas très chauds et surtout des ruchers en grande quantité. Plus de 30 nids de frelons asiatiques ont déjà été détruits dans l’Agglomération de Chaumont.

Jean-Marie Mouton a indiqué qu’en cas de découverte d’un nid lors des travaux de jardinage, il leur est vivement « déconseillé de vouloir détruire soi-même un nid » et les a incités « à faire appel à un désinsectiseur équipé, tant au niveau vestimentaire qu’au niveau matériel pour atteindre les nids en hauteur, ils peuvent être parfois situés à plus de 15 mètres. Un nid de frelons asiatiques se différencie d’un nid de frelons européens par l’orifice de sortie qui est latérale, alors que chez son cousin européen le nid est ouvert par le bas.

Le piégeage au printemps, la bonne solution

Le piégeage au printemps peut être une bonne solution pour remédier à leur prolifération. Toutefois, il vaut mieux utiliser des types de pièges recommandés dans le cadre du plan national de lutte contre ce frelon, plutôt que des pièges à bouteilles classiques. Afin de suivre l’évolution de ce frelon sur notre territoire, il est demandé de signaler leur présence via l’adresse mail : pellouard.didier@neuf.fr. La prochaine réunion aura lieu le lundi 29 avril à 18 h 30 à la salle Robert Genest.

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