Marmara Spikeligue : Tours, encore et toujours !
Dimanche 14 avril, un nouveau chapitre s’écrira dans l’histoire commune qui fait le sel du championnat français depuis quelques saisons déjà, avec l’affrontement entre le Chaumont VB 52 Haute-Marne et Tours, en demi-finale des “play-off”.
C’est devenu une habitude. Depuis la saison 2016/2017, l’année du titre de champion de France du Chaumont VB 52 Haute-Marne, il ne se passe plus un championnat sans que Chaumontais et Tourangeaux ne s’affrontent sur des matches à enjeux, en “play-off” ou en coupe de France. Pas vraiment étonnant, compte tenu que ces deux formations sont celles qui, depuis cette époque, vont le plus régulièrement au bout de chacune des compétitions nationales et se retrouvent ainsi régulièrement en finale.
Ainsi, sur les sept derniers exercices, les deux clubs ont trusté pas moins de six finales : trois en “play-off” (2018, 2019 et 2023), deux en coupe de France (2019 et 2022) et une en Supercoupe (2023), pour un bilan largement favorable à l’équipe d’Indre-et-Loire de cinq victoires pour une seule défaite (la finale de la coupe de France 2022).
Mais il est dit que même lorsque les deux formations n’ont pas vocation à se disputer un titre dans un ultime match, le tirage au sort ou les calendriers les mettront, quoi qu’il arrive à un moment ou à un autre, face-à-face. Ce fut le cas en 2020, pour un quart de finale de coupe de France remporté par Tours, puis en quart de finale des “play-off”, en 2021, gagné cette fois par le CVB 52.
Une tradition qui ne se dément donc pas, puisque dans trois jours, c’est dans le cadre des demi-finales de “play-off” que Tourangeaux et Chaumontais vont écrire un nouveau chapitre de leur histoire commune, devenue aujourd’hui un vrai “classique” du championnat de France.
Une rivalité exacerbée
Une rivalité qui, au fil des années, s’est quelque peu exacerbée entre deux clubs ambitieux, et dont les propos régulièrement courtois entre les protagonistes peinent à masquer une légère animosité grandissante à 400 km de distance. L’un désirant se faire “aussi gros que le bœuf”, mais échouant jusqu’alors le plus souvent lors des rendez-vous fatidiques. L’autre voyant d’un œil mauvais ce nouveau rival tenir aussi bien la distance, jusqu’à lui voler parfois la vedette dans la hiérarchie nationale par sa régularité au plus haut niveau.
Bref, un vrai duel de “ténors” comme les aime le sport en général, et qui anime habituellement tous les grandes compétitions. Ce cheminement commun vers les sommets empruntera donc un nouveau virage pour, au minimum, une 38e et 39e opposition en douze saisons de vie commune parmi l’élite (voire une quarantième en cas de match d’appui).
Car depuis douze ans, Chaumontais et Tourangeaux sont les deux formations qui dénombrent le plus de confrontations directes parmi l’élite, avec 36 matches pour 21 victoires tourangelles et 16 chaumontaises. Un total qui se nivelle quelque peu depuis la saison du titre de champion de France du CVB 52 en 2016/2017, avec treize succès pour Tours et douze pour Chaumont.
Un perpétuel recommencement qui fait le sel du sport en général, et du volley français actuellement.
Laurent Génin