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Elodie, naturopathe et réflexologue pour dispenser « tout le bien-être possible » autour d'elle

Elodie, naturopathe et réflexologue pour dispenser « tout le bien-être possible » autour d’elle

Elodie, naturopathe et réflexologue pour dispenser « tout le bien-être possible » autour d'elle
La nature, une passion pour la jeune femme qui apprécie de se ressourcer au vert.

Elodie Vouaux est une jeune naturopathe de 25 ans, installée depuis l’an passé à Poulangy. Dynamique et motivée, la jeune femme diplômée en naturopathie propose également des séances de réflexologie. Rencontre.

Jhm quotidien : pourquoi avoir choisi de vous consacrer à la naturopathie ?

Elodie Vouaux : après mon baccalauréat scientifique, j’ai obtenu un diplôme universitaire en biologie agroalimentaire à Nancy. Ensuite, je me suis posé plusieurs questions. Ai-je envie de travailler dans une industrie agroalimentaire éventuellement peu favorable à la planète et à notre santé ? Est-ce que ce domaine si compétitif correspond à mes valeurs ? Quelles notions ai-je envie de transmettre à mes enfants plus tard ? Ces interrogations m’ont poussée à chercher un autre domaine, qui me ferait exister pleinement et qui me passionnerait. Instinctivement, je me suis tournée vers la naturopathie. C’est, à mes yeux, l’alliance parfaite entre le soin que je voulais apporter à autrui et la nature qui me guide depuis mon enfance. Depuis, je me suis formée, j’ai appris, j’ai évolué… J’ai adoré comprendre le fonctionnement du corps humain, qui me fascine. Aujourd’hui, je suis titulaire d’un diplôme de praticienne en naturopathie qui atteste de ma volonté à ce que la discipline soit prise au sérieux, et pratiquée par des personnes responsables et formées.

Jhm quotidien : où s’est déroulée votre formation ?

E.V. : j’ai commencé à vouloir me former lors de la pandémie, en 2020. J’ai donc opté pour un enseignement à distance avec le centre national privé de formation à distance (CNFDI ). De quoi continuer à travailler pour vivre. Les stages en présentiel à Paris m’ont amenée à me former correctement car la pratique me semblait indispensable à l’obtention d’un bagage complet.

Jhm quotidien : après la naturopathie, pourquoi avoir ajouté la reflexologie ?

E.V. : la réflexologie est l’un des outils indispensables au naturopathe. Il est très fréquent de voir des naturopathes porter les deux casquettes pour offrir aux personnes un accompagnement intégral. Pour souhaiter apporter tout le bien-être possible, je me forme aussi actuellement au massage californien.

Jhm quotidien : à quoi correspondent ces deux techniques, quel bien-être sont-elles susceptibles d’apporter et à qui ? 

E.V. : la naturopathie est une médecine naturelle, dite « douce » ou « alternative ». Elle est reconnue par le Parlement européen et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). C’est une synthèse des méthodes naturelles de “santé”. L’objectif de la naturopathie est de prévenir, préserver ou retrouver la vitalité en traitant la/les causes profondes du trouble et non les symptômes. J’ai à ma disposition différentes techniques naturelles qui visent à soutenir et renforcer les réactions de défense de l’organisme : alimentation, phytothérapie, aromathérapie, gemmothérapie (utilisation des bourgeons), Fleurs de Bach, réflexologie plantaire et palmaire, hydrologie, apithérapie, oligothérapie, argilothérapie, techniques respiratoires… En naturopathien, la réflexologie utilise le massage et l’acupression sur l’ensemble des pieds et des mains. En effet, pieds et mains sont considérés comme une représentation miniaturisée du corps humain. Chaque zone réflexe correspond à un organe, une glande… Grâce au système nerveux qui va envoyer toutes les informations nécessaires, on cherche à activer des fonctionnalités de l’organisme, mobiliser et éliminer les toxines, détendre, soulager les maux… On peut me solliciter dès qu’on souhaite améliorer ou retrouver sa vitalité. L’accompagnement est individuel et je prends en compte la personne dans sa globalité.

Jhm quotidien : quelle est la différence avec la médecine allopathique ?

E.V. : en aucun cas la naturopathie ne remplace la médecine traditionnelle. Son rôle est de soutenir et d’éduquer pour préserver la vitalité. Seul un médecin peut poser un diagnostic et arrêter un traitement. La vraie différence entre médecine traditionnelle et naturopathie, c’est la prévention et la recherche de la cause. L’idée, c’est d’agir avant qu’un trouble n’apparaisse et d’enquêter sur la/les causes qui déséquilibre(nt) l’organisme.

Jhm quotidien : vous proposez de multiples activités…

Elodie, naturopathe et réflexologue pour dispenser « tout le bien-être possible » autour d'elle
Lors d’un atelier aromathérapie : création d’un inhalateur et d’une huile de massage personnalisée.

E.V. : je suis à Poulangy depuis juillet 2023. Pour proposer des séances de naturopathie, de réflexologie – d’environ 1 h. Par ailleurs, j’organise des ateliers découverte – huiles essentielles, alimentation anti-inflammatoire, apithérapie, gestion du stress… Toutes ces prestations se délivrent dans mon « cabinet » ou à domicile ! J’anime aussi des conférences pour faire découvrir une profession méconnue. Je vais sur des marchés locaux en juillet et je suis une des intervenantes des séances Aquazen à Aqualangres. 

Jhm quotidien : pourquoi avoir choisi la Haute-Marne et Poulangy ?

E.V. : je suis une fille de la campagne haut-marnaise et j’aime la verdure et l’authenticité de cet environnement paisible. De plus, toute ma famille est dans le secteur !

Jhm quotidien : qu’attendez-vous de demain ?

EV : j’espère apporter tout le bien-être possible autour de moi et, pourquoi pas, avec de l’ambition, ouvrir un lieu accueillant des professionnels de santé et des praticiens bien-être. J’ai également d’autres projets… En effet, crois que nous avons de plus en plus besoin d’aide pour évoluer sereinement dans la société. Entre stress, pollution, modes de vie plus sédentaires et mauvaises habitudes alimentaires, notre organisme est plus exposé à l’épuisement, avec les problèmes qui y sont liés. La progression de pratiques complémentaires à la médecine traditionnelle est incontestable, et j’espère m’inscrire dans cette ère nouvelle.

De notre correspondante Laetitia Margérard

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