Patrik Indra (Chaumont) : « Ce ne sera pas facile chez eux ! »
jhmquotidien : Comment expliquez-vous les difficultés rencontrées après les deux premiers sets ?
Patrik Indra (“pointu” du Chaumont VB 52) : « Lors des deux premiers sets, on est vraiment bien dans le jeu. On ne fait pas beaucoup de fautes et on domine notre sujet. Mais à partir du troisième, un nouvel élément entre en scène, avec la réussite de leur Japonais Kento Miyaura, au service comme à l’attaque. Déjà efficace auparavant, il a pris une autre dimension à partir de la troisième manche. C’est vraiment devenu très difficile pour nous de l’arrêter, et il a donné confiance à son équipe. »
jhmquotidien : Que pensez-vous de cette fin de match ?
P. I. : « Le quatrième set a été aussi difficile pour nous, car Paris avait même réussi à creuser l’écart de trois points. Mais on est bien revenu dans le “money time”. On les a de nouveau mis sous pression sur la fin de manche, pour arriver à ce final forcément un peu étrange, compte tenu du scénario et de cette faute de filet sifflée par l’arbitre, qui nous permet de remporter le match. Mais c’est le sport et le volley ! »
jhmquotidien : Comment avez-vous abordé le match personnellement, après un premier duel difficile une semaine plus tôt ?
P. I. : « Je n’avais aucun stress, ni plus de pression que d’habitude. On s’était dit tous ensemble qu’il fallait que l’on commence le match très fort, en mettant d’entrée beaucoup d’impact sur le jeu. C’est ce que nous avons réussi. C’est vrai que, personnellement, j’ai connu un peu plus de réussite. Il faut dire que les Parisiens avaient parfaitement préparé ces matches contre nous et m’avaient plutôt bien cerné lors du premier rendez-vous. Mais ce n’est pas un problème. Le plus important est de gagner, que ce soit avec une bonne réussite de ma part ou non. »
jhmquotidien : Cet avantage de “2-0” vous donne-t-il un peu plus confiance pour la qualification en demi-finale ?
P. I. : « On va entamer désormais une autre étape dans ce quart de finale, avec un troisième match chez eux qui s’annonce très compliqué. Les Parisiens nous l’ont démontré il y a moins d’un mois en saison régulière : ce ne sera pas facile de les bouger chez eux. On se souvient aussi de l’an passé où la situation était la même, avant de perdre deux fois à Saint-Nazaire. Nous allons aller à Paris sans excès de confiance, avec détermination, pour obtenir le plus vite possible notre billet pour les demi-finales. Mais dans une salle pleine et malgré la pression qui sera peut-être un peu plus sur leurs épaules, on devra rester vigilants. »
Recueillis par L. G.
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