Abattoir : premiers tests courant mai

Le chantier de construction du nouvel abattoir départemental à Chaumont est dans sa phase finale. Le transfert de l’actuel site se fera « au plus tard » à la rentrée.

La première pierre avait été posée le 25 avril 2023 sur un sol particulièrement boueux. Près d’un an plus tard, c’est sous une pluie continuelle qu’une quinzaine d’ouvriers s’activent dans la phase finale du chantier de construction réalisé à 60 % par des entreprises locales. Courant mai 2024, auront en effet lieu les premiers essais, « à vide », du nouvel abattoir départemental. Puis, les 4 et 5 juin, les premiers véritables tests. C’est ce qu’a précisé Nicolas Lacroix, président du Conseil départemental, à l’occasion d’une visite de chantier, réalisée ce jeudi 4 avril en compagnie de Christine Guillemy, maire de Chaumont, de Grégory Desbois, directeur du site, et des maîtres d’oeuvre.

Nouvelles filières

Agé de plus de 60 ans, l’actuel abattoir, situé sur la zone du Moulin-Neuf, cédera la place, au mieux cet été, « au plus tard en septembre », à un nouveau site érigé sur le plateau de la Croix-Coquillon, toujours à Chaumont. Résolument moderne, pensé pour « le bien être animal », cet équipement n’aura aucune comparaison avec son aîné. Il sera notamment possible de transformer la viande en saucisses et de la viande hachée. « En bas, ce n’était pas possible », explique Grégory Desbois. La conséquence, c’est que « beaucoup d’éleveurs allaient vers d’autres abattoirs », précise Nicolas Lacroix, pour qui l’objectif est bien de développer de nouvelles filières, et notamment porcine. 

Nouvelle chaîne d’abattage

Actuellement, le site du Moulin-Neuf emploie dix salariés, qui s’adapteront au fonctionnement d’une nouvelle chaîne d’abattage. En fonction de la montée en puissance de l’équipement (une quarantaine d’éleveurs réunis en société coopérative ont déjà souscrit), des recrutements pourraient être opérés. 

L. F.