Miko : les syndicats se mettent en ordre de bataille
Mardi 19 mars, le géant mondial Unilever annonçait, par communiqué, sa volonté de se séparer de sa division crème glacée (dont Miko fait partie depuis 1994). Une scission qui inquiète les syndicats de l’usine de Saint-Dizier, qui fabrique notamment les glaces Magnum, Carte d’Or ou Cornetto. Selon la CFDT, « l’annonce a fait l’effet d’un tsunami au niveau des acteurs européens de la crème glacée. Chaque site industriel et commercial a compris que la décision de scission de la glace est une décision hautement financière. »
La CFDT de Miko veut « aller chercher ce qui se cache derrière les infos de la direction »
Réunis jeudi 28 mars, les représentants de la CFDT du site bragard de Miko ont décidé de passer à l’action et « d’aller chercher ce qui se cache derrière les infos de la direction ». Cette semaine, ils doivent rencontrer les autres syndicats de l’usine, mais aussi de tous ceux du groupe en France et en Europe, pour trouver « un consensus ». L’Inspection du travail doit également être alertée et le syndicat se réserve le droit de recourir à des expertises comptables et des avocats. Et un cahier de doléances sera tenu à la disposition des salariés.
La CFDT, qui cherche donc à établir une « intersyndicale qui parle au nom de tous les salariés », assure qu’elle « mettra tout en œuvre pour défendre le site de Saint-Dizier et son personnel ».
P.-J. P.