Nationale 2 masculine : ce serait bon pour le moral des Chaumontais !
Après le match très moyen, la semaine dernière, contre Mulhouse (0-3), la réserve cévébiste, dont le sort est jeté, va tenter de montrer un autre visage, ce dimanche, au Strasbourg Université club (16 h).
Pour cette rencontre “pour du beurre”, les Chaumontais, derniers de la classe, devraient pouvoir compter sur le retour du passeur, Killian Martin, touché à la cuisse. Le libéro, Anthony Bresson, resté sur le banc face aux Mulhousiens, après son entorse de la cheville, devrait pouvoir avoir du temps de jeu. « Si Maxime Leseur a fait du bon travail à la passe, on ne pouvait pas compter sur ses grosses qualités de réceptionneur et d’attaquant. Je n’ai pas par exemple pu changer sur Alix Chrétiennot qui était en difficulté. Nos réceptionneurs-attaquants ont globalement été trop moyens pour pouvoir espérer mieux. Sans oublier la réception qui n’a pas non plus été stable. Au-delà des gestes techniques, on doit faire beaucoup plus dans les attitudes », explique le coach-adjoint, Lucas Porcher.
De son côté, le Strasbourg UC ne connaît pas les mêmes soucis que la troupe de Stefano Mascia. Les Alsaciens, actuellement quatrièmes, ont un bilan équilibré, avec neuf succès pour huit défaites. Les Alsaciens ont dominé le leader, Vincennes, tout récemment. Pas forcément l’adversaire idéal pour se relancer, même si les carottes sont déjà cuites.
A l’aller, les Chaumontais s’étaient inclinés en quatre sets contre une solide équipe alsacienne. « C’est une formation consistante en “block/défense”. On menait 6-1 au troisième set, à un set partout. Puis nous avions complètement lâché. La semaine passée, c’était largement jouable en face, avec deux joueurs absents. A nous d’élever le curseur », poursuit le technicien cévébiste, qui a aussi dans un coin de la tête la sixième tour de coupe de France M21, la semaine prochaine, contre Tourcoing et Nantes. « En fonction du score, je vais partir avec l’équipe la plus compétitive possible et j’incorporerai un maximum de M21 si je vois que c’est compliqué », conclut Lucas Porcher, qui attend une réaction de ses hommes.
Nicolas Chapon
n.chapon@jhm.fr