Grand chelem de Turquie : une « grosse erreur » fatale à la Marnavalaise Mélanie Legoux-Clément
Une semaine après Tbilissi, en Géorgie, la Marnavalaise Mélanie Legoux-Clément a pris la direction d’Antalya, en Turquie, pour un nouveau Grand chelem, vendredi 29 mars. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela ne s’est pas bien passé, avec une défaite dès le premier tour, face à Jacqueline Solis, du Guatemala. « Mélanie a fait une grosse erreur de défense sur la partie au sol », déclare Clément Legoux, le “coach-mari” de la Marnavalaise.
C’est une vraie déception pour Mélanie Legoux-Clément, 50e mondiale, et une « grosse surprise » pour son adversaire, seulement 87e mondiale. « Il y a un monde entre les deux », ajoute Clément Legoux. « Sur une inattention, Mélanie s’est fait surprendre au sol sur un étranglement classique. Elle a mal défendu sur un passage au sol, alors que c’est sa spécialité… »
Même si le second tour, contre Narantsetseg Ganbaatar (Mongolie), 10e mondiale, « aurait été compliqué », Mélanie Legoux-Clément aurait bien aimé passer le premier tour, comme une semaine plus tôt, à Tbilissi, face à Keisy Perafan (Argentine), 43e mondiale.
Un manque de pratique
Si la Marnavalaise « est forcément déçue », Clément Legoux, lui, préfère voir le positif. « L’objectif de la saison était de revenir sur le circuit international. C’est chose faite. Elle a été sélectionnée trois fois par la Fédération. »
Mais l’appétit vient en mangeant. En effet, peu de temps après sa grossesse, Mélanie Legoux-Clément a été sacrée championne de France. Avec ce titre, la Marnavalaise « a revu ses objectifs à la hausse. » Sauf que, comme le déclare Clément Legoux, « ce serait trop simple de revenir après un an et demi d’arrêt. » Il faut du temps, mais surtout « de la pratique, ce qui manque à Mélanie actuellement. » A cela il faut ajouter que la Marnavalaise, avant sa grossesse, était N°2 mondiale et qu’aujourd’hui, elle est 50e, ce qui fait qu’elle « n’est plus tête de série et qu’elle a des gros tirages à chaque fois. » Et Clément Legoux d’ajouter : « on va en discuter, mais peut-être faut-il que Mélanie participe à des tournois inférieurs. Pour le moment, elle doit digérer et faire une petite pause. »
Si la motivation est toujours là, alors Mélanie Legoux-Clément retournera à l’entraînement, avec en ligne de mire les championnats de France, où elle a un titre à défendre. « Elle souhaite être partenaire d’entraînement aux Jeux olympiques et vivre les JO de l’intérieur. Il faut voir avec la Fédération si c’est possible », conclut Clément Legoux qui, plus que jamais, devra être soutenir la sportive… et l’épouse !
Yves Tainturier
y.tainturier@jhm.fr
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