L’exposition de l’AATM Cada met la femme en lumière

ANIMATIONS. Le pôle Urbatus de Saints-Geosmes a accueilli, mercredi 27 mars, l’exposition sur la femme portée par l’AATM Centre d’accueil des demandeurs d’asile (Cada), en collaboration avec bon nombre d’organismes locaux. L’occasion pour les participants d’admirer leur travail.

Depuis le début de l’année, les usagers du Cada, du centre social de la Maison de quartier (M2K), du Programme de réussite éducative (PRE), de la Mission locale de Langres, du PHILL et de l’ADPJ de Haute-Marne, travaillent sur un projet de libre expression en commun. Projet soutenu par la Ville, le Grand Langres, le Centre intercommunal d’action solidaire (CIAS) et la commune de Saints-Geosmes. Le thème choisi était celui de la femme. Il était donc évident que la journée de restitution et d’exposition se déroule en mars.

La salle principale du pôle Urbatus, séparée en deux, a d’abord permis la projection de deux interviews vidéos réalisées par les participants : celle de Manon Brasseur, déléguée départementale au droit des femmes et à l’égalité, et celle d’un demandeur d’asile nigérian, présentant la place des femmes dans son pays.

À l’issue de cette projection, la Compagnie La grange aux histoires, basée dans l’Aube, a proposé sa pièce Point de bascule. Cette dernière, alliant théâtre et danse, raconte et retrace le récit lourd de violences conjugales ayant conduit au décès de la femme, mais uniquement via le prisme du mari.

Une exposition itinérante

À l’issue de la pièce, les différents participants, accompagné de leurs proches, ont pu contempler leur travail et celui de leurs collaborateurs. Anne Cardinal, maire de Langres, et Eric Marochini, sous-préfet de Langres, ont félicité toutes les personnes impliquées dans ce projet artistique, mettant la femme en avant. Manon Lesprit, artiste haut-marnaise, a réalisé une peinture en live de Malala Yousafzai, militante pakistanaise pour le droit des femmes. L’ensemble des œuvres sera ensuite exposé dans les différents organismes ayant pris part au projet.

Clément Michelot