Environnement : J’peux pas, j’ai climat, leur excuse pour les sensibiliser
Avec la volonté de suivre l’opération lancée par l’antenne nationale et s’étalant sur une semaine, les jeunes d’Unis-Cité Saint-Dizier mènent, ce jeudi 28 mars, la campagne de sensibilisation « J’peux pas, j’ai climat ». Plusieurs actions sont programmées en ville.
L’année dernière, ils ont nettoyé. Cette année, ils veulent davantage échanger avec le grand public. Jeudi 28 mars, à l’occasion de la semaine « J’peux pas j’ai climat« , organisé par la structure nationale, l’antenne bragarde d’Unis-Cité, en collaboration avec d’autres structures, organisera diverses actions pour sensibiliser à la protection de l’environnement. « L’enjeu, c’est de mobiliser l’ensemble des volontaires sur l’importance des problèmes climatiques et de pouvoir à travers eux donner une visibilité aux actions environnementales », explique Charlène Lataxe, coordinatrice d’équipes et de projets pour Unis-Cité Saint-Dizier. « Il y aura trois actions. »
Un éco-appartement et des stands de sensibilisation
De 10 h à 12, dans les locaux de la structure, installés dans l’immeuble Tramontane, boulevard du Colonel-Entrevan, il sera ainsi possible de visiter « l’appart éco ». Un hébergement dans lequel ont été inventoriés tous les écogestes de la vie quotidienne permettant de préserver les ressources et de faire des économies. Puis, l’après-midi, de 14 h à 16 h, dans le hall de l’Intermarché du Vert-Bois, des jeunes d’Unis-Cité, en compagnie d’autres de l’Ecole de la deuxième chance, tiendront divers stands sur le gaspillage alimentaire, le compost et sur le tri. En parallèle, sur cette même plage horaire, lors des portes ouvertes de l’Afpa, un dernier trinôme de volontaires, secondés par les jeunes de la promo 16-18 de l’établissement hôte, échangeront avec les visiteurs sur la pollution générée par les mégots. « Il y aura l’exposition de Bormona Nature et les jeunes animeront un jeu de l’oie sur la thématique de l’écologie. Des cendriers de poches seront distribués à l’Afpa et à l’Intermarché du Vert-Bois », ajoute Charlène Lataxe.
« Ça reste difficile de mobiliser les gens »
Bien que les actions pour visibiliser les problèmes climatiques ne manquent pas, la cause n’est pas vraiment encore bien perçue par le grand public. « Ils ne sont pas assez réceptifs à mon goût. Je ne parle pas dans tous les secteurs, mais on voit que le tri reste difficile, le compostage pas assez connu », observe la coordinatrice d’équipes et de projets d’Unis-Cité. « On nous dit « c’est bien », mais ça reste difficile de mobiliser les gens sur les actions. » Quand ils sont bien vus ! Car, de manière générale, une image négative de donneurs de leçons colle à la peau des défenseurs de la cause environnementale. Ce qui pousse celle qui est aussi présidente de l’association Bormona Nature à rappeler : « On n’est pas là pour faire des procès d’intention, on veut juste encourager les gens à bien faire. »
Dominique Lemoine
Qui aura le meilleur coup de crayon ?
ENVIRONNEMENT. L’association Bormona Nature a lancé, début mars, son concours de dessins « Dessine-moi un mégot ». Pour cette nouvelle édition, un nouveau support a été intégré à la compétition.
« C’est la troisième fois qu’on le fait. Le but est de pouvoir parler de la pollution des mégots d’une manière ludique », précise Charlène Lataxe, présidente de l’association Bormona Nature. La structure a lancé, le 1er mars, la nouvelle édition de son concours « Dessine-moi un mégot ». Cette année encore, les règles restent les mêmes : un format A4 privilégié et des collages interdits. En revanche, en plus des feutres, des crayons et de la peinture, les participants peuvent dorénavant utiliser un ordinateur.
De nouvelles catégories ouvertes
Autre nouveauté, de nouvelles catégories ont été ajoutées, ce qui fait que pour cette édition, il est possible de concourir dans celle réservée aux jeunes de moins de douze ans, celle des adolescents (12-18 ans), des jeunes adultes (18-25 ans), des adultes (plus de 25 ans) ou encore dans la catégorie numérique. Comme chaque année, Bormona Nature choisira également son coup de cœur. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 12 avril. Les œuvres seront ensuite examinées par un jury, puis, celles primées seront conservées par l’association pour être soit exposées, soit de « les inclure dans leurs supports de communication ».
Dominique Lemoine